1991. Ghislaine Marchal est assassinée, son corps est découvert sans vie dans sa villa, sur les hauteurs de Mougins. Sur une porte sont inscrits les mots écrits avec du sang, "Omar m'a tuer", une phrase inexorablement associée à cette affaire criminelle particulièrement médiatisée. Vingt ans après le drame, l'acteur et réalisateur (Mauvaise Foi) Roschdy Zem a choisi de retracer les jours tragiques d'Omar Raddad, le jardinier de la victime et accusé du meurtre, puis gracié, mais toujours coupable. La bande-annonce du film Omar m'a tuer promet une plongée bouleversante dans son enfer.
Omar Raddad, jardinier de la victime Ghislaine Marchal après le meurtre, est arrêté et aussitôt incarcéré à la Maison d'Arrêt de Grasse. Il parle peu, comprend mal le français, a la réputation d'être calme et sérieux. Des lettres de sang accusent : Omar m'a tuer. Dès lors, il est le coupable évident. "Acquitter Omar, ce serait honorer la France," entend-on en regardant les premières images de ce film. Une réplique forte qui en dit long sur la puissance de l'oeuvre.
Seconde mise en scène de Roschdy Zem, dernièrement vu dans Happy Few et dans A bout portant, ce long métrage est une des oeuvres françaises les plus attendues de l'année, en raison de son sujet brûlant et de son potentiel. Le premier rôle est tenu par Sami Bouajila, partenaire de Zem dans Indigènes et Hors-la-loi. Il partage l'affiche avec Denis Podalydès et Maurice Bénichou.
Omar m'a tuer, de Roschdy Zem, en salles le 22 juin.