Ce dimanche 8 octobre, Louane Emera était à l'honneur dans la matinale d'Europe 1. Elle s'est confiée sur sa carrière à Julia Vignali et a évoqué ce métier qu'elle aurait aimé faire si elle n'avait pas rencontré le succès dans la musique et le cinéma. On l'a découverte dans la deuxième saison de The Voice en 2013 et Louane ne cesse depuis de se renouveler. Epanouie dans ce qu'elle fait, elle sera d'ailleurs très prochainement à l'affiche de Marie-Line et son juge, le nouveau film de Jean-Pierre Améris.
Pourtant, c'est à un tout autre monde qu'elle rêvait étant plus jeune. En effet, quand l'épouse de Kad Merad lui demande si elle a toujours souhaité être chanteuse, la jeune femme répond par la négative. "J'étais très intéressée de travailler le moins possible pour avoir le plus d'argent possible," avouait-elle d'abord. Puis de préciser : "Comme je parle plusieurs langues, je voulais devenir interprète au Parlement européen." Louane expliquait qu'elle avait eu cette idée après avoir visionné "un reportage", alors qu'elle avait 10, voire 12 ans, dans lequel il était évoqué "que le salaire minimum était de 5 000 euros" pour ce métier. "J'avais hyper envie de passer mes journées à parler et à être payée 5 000 euros par mois... pour parler", indiquait-elle toujours face à Julia Vignali. Si elle éprouve des remords à l'idée de ne pas être devenue interprète au Parlement ? La jeune femme assure "ne pas regretter de ne pas traduire des politiques toute la journée".
Je prenais les gens de haut comme si j'étais Britney Spears
Louane a fait du chemin depuis ses débuts dans la musique comme elle l'a récemment confié. Lors d'un récent entretien mené par Isabelle Ithurburu pour 50'inside, la chanteuse se souvenait avoir pris la grosse tête. "Je me la pétais de ouf ! C'est la vérité, je prenais les gens de haut. J'avais 17/18 ans, je prenais les gens de haut comme si j'étais Britney Spears. Alors que je ne l'étais clairement pas", reconnaissait-elle. Issue d'une famille nombreuse, Louane a pu compter sur ses frères et soeurs pour lui ramener les pieds sur terre. "J'ai cinq frères et soeurs qui sont là le week-end pour me rappeler que c'est à moi de faire la vaisselle (...). C'est ça la réalité. C'est de savoir d'où je viens, de savoir comment j'ai été élevée. J'ai eu la chance d'être assez entourée pour ne pas complètement péter un câble", concluait la maman d'Esme.