Dans le cadre de l'affaire qui oppose Anthony et Alain-Fabien Delon à leur soeur Anouchka, Sept à Huit a réalisé un reportage sur l'affaire diffusé dimanche 21 janvier 2024. Le magazine a recueilli le témoignage de Franck Berton, le nouvel avocat d'Anouchka depuis qu'elle s'est séparée de celui qu'elle avait en commun avec son père, Me Christophe Ayela. Le nouvel avocat de la fille d'Alain Delon évoque notamment la maladie de l'acteur de 88 ans. "À l'occasion des différents tests qui ont été réalisés, on a découvert qu'il y avait une tâche suspecte sur un poumon et tout le monde a commencé à s'inquiéter, à suspecter une maladie et il s'est avéré que cette maladie a été constatée et confirmée", explique Me Berton.
Le nouvel avocat d'Anouchka Delon répond ensuite aux polémiques entourant les agissements de sa cliente. "Quand Anouchka a entendu dire et vu sur les médias qu'elle voulait absolument faire revenir son père en Suisse pour des raisons fiscales, d'héritage, elle ne pouvait pas dire : 'Je veux que mon père revienne parce que son oncologue est à côté de son appartement où il vit en Suisse depuis des années.' Parce qu'elle ne voulait pas qu'il soit étalé encore une fois sur la place publique le cancer de son père", martèle l'avocat, avant d'ajouter : "La seule chose qui intéresse ma cliente, c'est l'état de santé de son père." Pour aller dans le sens des propos de l'avocat de la fille d'Alain Delon, un avocat fiscaliste suisse indique que le dernier lieu de résidence de l'acteur, à savoir Douchy (Loiret), pourrait n'avoir aucun impact sur l'héritage touché par Anouchka. "Le critère principal, pour moi, c'est le centre des intérêts vitaux et économiques d'une personne", résume Xavier Oberson. D'après nos informations, ce n'est pas l'analyse d'autres fiscalistes.
Sur son compte Instagram, Anthony Delon a tenu à répondre à l'avocat de sa soeur dans un long message mis à jour ce mardi 23 janvier. "Mr Berton, vous êtes un grand avocat pénaliste, personne ne peut le contester il me semble, alors ne redescendez pas en 3e division en colportant de fausses informations en plus facilement vérifiables", lance-t-il en préambule, avant de poursuivre en faisant une précision sur l'appartement genevois de son père : Anthony Delon précise que "l'appartement de son père est habité depuis 2018 par sa soeur et son mari" et ajoute "Celui dont vous semblez parler et qui est mitoyen de la clinique des Genoliers , a été terminé depuis peu et il n'y a jamais mis les pieds. Il est encore à ce jour neuf et immaculé !".
Anthony Delon parle ensuite de l'état de santé de son père et des traitements effectués pour lutter contre son cancer. "Pour votre gouverne, le traitement qui a été proposé à mon père en septembre 2022 est un traitement expérimental, mais surtout palliatif et là est le plus important, palliatif oui, car on ne pouvait déjà plus prescrire à mon père de traitement curatif, comme la chimiothérapie. Cela signifie en clair que ce traitement n'était pas vital, comme l'a signifié votre cliente et comme vous semblez l'affirmer", argumente celui qui vient de partager une vidéo et une photo avec ses filles Loup et Liv, 3 ans après la mort de sa maman Nathalie.
"Ce traitement, Votre cliente a accepté de l'arrêter en accord avec nous et notre père, car il était en train de le tuer"(...), confie-t-il avant de continuer : "Ma démarche de stopper cet empoisonnement était avant tout de prolonger et de faciliter la vie de mon père et surtout de la lui rendre plus douce, en lui évitant des douleurs insupportables... Ne tombez pas vous aussi en vous offusquant dans la " bouffonade' des jus. Il s'agissait là de compenser un manque de fer."
Le grand frère d'Alain-Fabien Delon évoque ensuite la prise d'un médicament par son père qu'il ne souhaitait pas. "Mon père prends déjà 17 cachets par jour (...) je voulais essayer de ne pas en rajouter un, le tardyferon, en proposant une autre alternative, rien de plus", précise-t-il.