Cela fait maintenant une semaine que le célèbre clan Delon se déchire. Des tensions, il y en avait déjà eu par le passé mais jamais elles n'avaient été ainsi exposées. Anthony et Alain-Fabien Delon d'un côté et leur soeur Anouchka Delon de l'autre ne cessent de se rendre coup pour coup.
Tout a débuté le 4 janvier dernier avec la longue interview accordée par Anthony Delon à Paris Match pour annoncer, notamment, avoir déposé une main courant contre Anouchka. Il l'accuse de lui avoir caché des éléments importants et déterminants sur la santé de leur père. Quelques heures plus tard, celle qui a toujours été décrite comme la fille chérie d'Alain Delon annonçait par le biais de son conseil vouloir porter plainte pour harcèlement et diffamation. Par la suite, on apprend c'est son petit frère Alain-Fabien Delon - avec qui elle partage la même mère Rosalie van Breemen - qui a porté plainte le 22 décembre pour "abus de faiblesse au préjudice de leur père".
Jusqu'à il y a peu, Alain Delon et sa fille Anoucka avaient un point commun : celui d'être représenté par le même avocat. Le Samouraï est également représenté par Laurence Bedossa. Cet avocat représentant père et fille n'était autre que Me Christophe Ayela. Un lien qui s'écrit à présent au passé puisque ce dernier vient d'annoncer au Figaro qu'il n'est plus l'avocat d'Anouchka. Une annonce faite alors que le parquet de Montargis a officialisé qu'un médecin a été saisi afin d'évaluer l'état de santé d'Alain Delon après les demandes de mise sous protection judiciaire formulées par des avocats de l'acteur de 88 ans.
"Le procureur de la République confirme avoir été destinataire, le 10 janvier 2024, de deux courriels distincts des avocats d'Anthony et Alain Delon signalant l'urgence d'une mise sous protection judiciaire de ce dernier pour raisons de santé (...) Un médecin habilité a été saisi par le parquet de Montargis afin d'évaluer la situation d'Alain Delon", précise le communiqué du procureur de Montargis, Jean-Cédric Gaux, repris par l'AFP. "Un médecin habilité a été saisi par le parquet de Montargis afin d'évaluer la situation d'Alain Delon", ajoute-t-il, en assurant que cette procédure ne fera l'objet d'"aucune autre communication".
A la question : "Alors que ce clan implose, vous défendez les intérêts d'Alain Delon mais aussi ceux de sa fille, Anouchka. Alors que la justice a mandaté un médecin pour une expertise sur Alain Delon, y aura-t-il un conflit d'intérêts vous concernant ?", posée Le Figaro, Me Christophe Ayela répond : "Je ne suis plus l'avocat d'Anouchka. Nous avons décidé avec Anouchka, pour calmer les débats, qu'elle prendrait son propre avocat pour se défendre. Un cap a été passé puisqu'une plainte [pour "abus de faiblesse" sur Alain Delon, NDLR] a été déposée contre elle par son frère, Alain-Fabien. Avant, elle n'était visée que par la main courante d'Anthony et un article dans Paris Match, qui a vraiment énervé son père."
L'avocat appelle à l'apaisement quant à cette affaire qui fait couler énormément d'encre, Anthony et Alain-Fabien Delon s'exprimant dans les médias (Paris Match, BFMTV, CnEWS...) mais aussi sur leurs réseaux sociaux, tout comme leur soeur Anouchka qui avait été invitée sur le plateau du JT de 20H de TF1 dimanche dernier. "J'appelle tout le monde à l'apaisement. On a affaire à un règlement de comptes public, avec une sauvagerie et une agressivité médiatique sans limites, déclare l'avocat au Figaro. Il est temps que cela s'arrête ! Tout cela est délétère pour Alain Delon, qui se trouve au coeur de conflits très mauvais pour sa santé. C'est tout ce qu'il déteste. Il voulait unir sa famille. Même s'il a eu des différents avec ses fils par le passé, le clan est très important pour lui. Il l'a toujours dit."
C'est ce même discours qu'il a tenu ce soir sur le plateau de C à vous sur France 5. "Je voudrais dire qu'il faut que ça s'arrête tout cela, c'est un combat entre enfants, et cela porte atteinte à l'image d'Alain Delon. C'est écoeurant pour lui. Je fais un appel à l'apaisement ce soir là-dessus", a déclaré Me Christophe Ayela face à Anne-Elisabeth Lemoine.