Information surprenante et choquante, l'idée que la maison dans laquelle vivait Delphine Jubillar puisse rapporter gros a fait surface dans un dossier du Figaro publié en ce mois de juillet 2022. Mais elle est encore plus stupéfiante qu'elle vient de la mère de Cédric, mari de la disparue du Tarn et présumé coupable actuellement en détention provisoire au sein de la prison de Seysses près de Toulouse. Alors qu'aucune trace de corps de la mère de famille et infirmière n'a été retrouvée depuis cette nuit du 15 au 16 décembre 2020, cette affaire ne cesse de questionner.
C'est au mois de février 2021, soit deux mois après l'annonce de la disparition de Delphine Jubillar, que sa belle-mère Nadine a suggéré à son fils Cédric de mettre en vente la maison qu'ils ont construite - et pas achevée -, assurant que son prix "pourrait monter le prix vu la médiatisation", rapporte Le Figaro. Le quotidien ajoute que selon elle, "des gens seraient bien contents d'acheter cette maison où il s'est potentiellement passé quelque chose". Des déclarations consternantes au regard de la gravité de la situation et le désarroi de ses proches, à commencer par les deux enfants du couple, Louis et Elyah, âgés respectivement de 6 ans et 1 an et demi à l'époque des faits.
Très fusionnelle avec son fils, elle avait aussi accepté auparavant de jouer le jeu dangereux que son fils lui avait imposé : elle l'avait couvert quand Delphine a réalisé que celui dont elle voulait divorcer la surveillait avec une application de géolocalisation. Si les propos et les agissements de la mère de Cédric choquent aujourd'hui, elle a pris du recul sur l'affaire après plus d'un an et demi d'enquête. Défendant dans un premier temps bec et ongles son fils chéri, elle s'est montrée beaucoup moins véhémente par la suite, au point de se demander s'il ne pouvait pas être finalement impliqué. Elle a été chamboulée par les éléments de l'enquête que lui ont exposé les gendarmes. "Elle en est ressortie complètement chavirée. Comme elle me l'expliquera quelques jours plus tard, elle commence à croire que son fils est peut-être coupable du meurtre de sa femme", avait raconté le journaliste du Parisien Ronan Folgoas, auteur du Mystère Jubillar.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.