Alain Delon, 75 ans, a annoncé dimanche 1er mai, sur le plateau de l'émission Vivement Dimanche, diffusée sur France 2, qu'il ne partirait pas en tournée internationale avec sa pièce Une journée ordinaire. Pourtant, le spectacle, écrit par Éric Assous et mis en scène par Jean-Luc Moreau, a été joué sur les planches du Théâtre des Bouffes Parisiens, à Paris, du mois de février au mois d'avril dernier, salué par la critique et avec un taux de remplissage que beaucoup de pièces auraient aimé avoir (entre 80 et 90 % de la salle étaient pleins chaque soir) !
Cependant, la pièce, dans laquelle le célèbre acteur donne la réplique à sa fille Anouchka, à Elisa Servier mais aussi à Christophe de Choisy, a connu une série d'annulations, une promotion en demi-teinte et un arrêt prématuré qui ont entaché sa qualité et réputation.
Selon Le Parisien, ces incidents - notamment le fait que des soucis de santé l'ont empêché de se produire à plusieurs reprises - ont alimenté les inquiétudes quant à son état, de potentiels problèmes familiaux ou encore son caractère "ingérable". Bruno Finck, directeur du théâtre et pourtant proche - Bruno Finck est l'héritier et le compagnon du regretté Jean-Claude Brialy, ami de toujours de Delon - de celui qui se décrit comme le dernier mythe vivant, serait entré en conflit avec lui. Le dirigeant d'un autre lieu parisien a confié : "Delon se brouille avec tout le monde et traumatise le personnel. Moi je ne travaillerai jamais avec un homme dont on sait qu'il peut annuler un jour sur trois..."
Pourtant, Jean-Luc Moreau, a affirmé qu'il entretenait une excellente relation avec Alain Delon. Souvenez-vous, le premier metteur en scène, Bernard Murat,avait claqué la porte au bout de quelques jours... Quant à son partenaire de jeu Christophe de Choisy, il ne déclare aucun différend entre les quatre comédiens : "C'était le bonheur."
Selon Philippe Hersen, producteur de la pièce, le comédien aurait refusé de partir en tournée internationale car il avait déjà relevé son défi : lancer, avec les représentations parisiennes d'Une journée ordinaire, la carrière de sa fille Anouchka. Interviewé par le quotidien, Delon a expliqué : "J'ai fait cette pièce pour ouvrir un boulevard à Nouch. Cela a été au-delà de ce que j'attendais : elle a été formidable et la pièce a été un triomphe. Je me suis dit : mission accomplie !"
De plus, confirmé par Christophe de Choisy, rien n'avait auparavant été acté avec la production : "Avec le bout de carrière et l'âge que j'ai, je n'ai ni l'envie, ni le besoin d'aller à Kiev ou Saint-Pétersbourg... J'ai autre chose à f... que de faire gagner de l'argent à un producteur et tourneur en faisant la call-girl ! Je ne vais pas me taper trois mois d'une tournée qui ne va rien m'apporter !"
Alain Delon, qui espère tourner prochainement des films avec "Ozon et Wargnier", a conclu en démentant les chuchotements quant à sa vie privée : "Je n'ai pas de problèmes personnels. Je vais très bien." Mouais...
Dont acte.