Ali Baddou, sur le plateau du Grand Journal, en avril 2011.© BestImage
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Rapidement identifié comme l'un des talents les plus prometteurs de l'équipe du Grand Journal, Ali Baddou était en pôle position pour prendre la place tant convoitée du "patron", Michel Denisot... Mais le destin en a décidé autrement ! Dès la rentrée, il prendra les commandes de La Nouvelle Edition, magazine quotidien diffusé en clair, qui aura la lourde tâche de succéder à L'Edition Spéciale, suite au départ de Bruce Toussaint de Canal+ pour animer la matinale d'Europe 1.
Lundi 29 août, dès 12h20, il entrera en scène, et cette fois, c'est lui qui jouera les chefs d'orchestre. L'un des objectifs affichés : faire du pied à la fameuse ménagère de moins de 50 ans, chérie par les annonceurs, et dont Jean-Pierre Pernaut a le quasi-monopole à l'heure du déjeuner.
"Le public du midi est bien plus varié que ce que l'on peut imaginer. C'est une tranche longue qui octroie une grande liberté", déclare-t-il dans les colonnes du Journal du dimanche, en kiosques ce 7 août. Un moyen de ne pas sacraliser cette fameuse ménagère : elle ne sera pas indispensable au succès de l'émission, qu'on se le dise.
C'est jour après jour qu'Ali Baddou peaufine ce qui sera son premier grand rendez-vous quotidien, ajoutant chaque jour une nouvelle pierre à ce bel édifice : "C'est exactement comme quand on construit une maison. Tout est beau sur les plans, après il faut discuter avec l'architecte", plaisante-t-il, comparant son émission à un "chantier en construction".
L'ambition d'Ali Baddou est de remettre au goût du jour La Grande Famille, un programme qui avait rencontré un joli succès à l'heure du déjeuner, sur la chaîne cryptée entre 1990 et 1997.
La Nouvelle Edition aura pour mission de "parler de l'actualité avec ceux qui la vivent", insiste le journaliste de 37 ans. "En pleine polémique sur le RSA, Le Grand Journal aurait reçu Laurent Wauquiez ou Martin Hirsch. Nous aurions invité des allocataires, des responsables d'association...", présente-t-il, à titre d'exemple.
Certains chroniqueurs déjà présents sur le plateau de L'Edition Spéciale, la saison dernière ont accepté de relever le défi, à l'image d'Ariel Wizman, Anne-Elisabeth Lemoine ou Nicolas Domenach, tandis que d'autres prennent leur envol, comme Daphné Burki, qui présentera Les Maternelles sur France 5 dès le 5 septembre.
Pour en revenir à Ali, sa collaboration avec Canal+ n'a jamais été aussi fructueuse que cette année. Rappelons qu'il a pris les commandes, cet été, du Grand Mag, un rendez-vous hebdomadaire qui a peiné à trouver son public. La chaîne ne lui en a pas tenu rigueur puisque, selon le JDD, il est en pourparlers pour le reconduire prochainement.
Enfin, notez qu'Ali Baddou est un artiste aux talents multiples puisqu'il travaille actuellement sur un court-métrage autour d'un scénario inspiré d'un fait divers qui lui tient à coeur. La scène se déroule entre une prison et une morgue, et pourtant elle est annoncée étonnante et joyeuse. Il souhaiterait donner vie à ce projet durant des festivals dédiés aux formats courts, ou pourquoi pas sur grand écran.
Joachim Ohnona
Lundi 29 août, dès 12h20, il entrera en scène, et cette fois, c'est lui qui jouera les chefs d'orchestre. L'un des objectifs affichés : faire du pied à la fameuse ménagère de moins de 50 ans, chérie par les annonceurs, et dont Jean-Pierre Pernaut a le quasi-monopole à l'heure du déjeuner.
"Le public du midi est bien plus varié que ce que l'on peut imaginer. C'est une tranche longue qui octroie une grande liberté", déclare-t-il dans les colonnes du Journal du dimanche, en kiosques ce 7 août. Un moyen de ne pas sacraliser cette fameuse ménagère : elle ne sera pas indispensable au succès de l'émission, qu'on se le dise.
C'est jour après jour qu'Ali Baddou peaufine ce qui sera son premier grand rendez-vous quotidien, ajoutant chaque jour une nouvelle pierre à ce bel édifice : "C'est exactement comme quand on construit une maison. Tout est beau sur les plans, après il faut discuter avec l'architecte", plaisante-t-il, comparant son émission à un "chantier en construction".
L'ambition d'Ali Baddou est de remettre au goût du jour La Grande Famille, un programme qui avait rencontré un joli succès à l'heure du déjeuner, sur la chaîne cryptée entre 1990 et 1997.
La Nouvelle Edition aura pour mission de "parler de l'actualité avec ceux qui la vivent", insiste le journaliste de 37 ans. "En pleine polémique sur le RSA, Le Grand Journal aurait reçu Laurent Wauquiez ou Martin Hirsch. Nous aurions invité des allocataires, des responsables d'association...", présente-t-il, à titre d'exemple.
Certains chroniqueurs déjà présents sur le plateau de L'Edition Spéciale, la saison dernière ont accepté de relever le défi, à l'image d'Ariel Wizman, Anne-Elisabeth Lemoine ou Nicolas Domenach, tandis que d'autres prennent leur envol, comme Daphné Burki, qui présentera Les Maternelles sur France 5 dès le 5 septembre.
Pour en revenir à Ali, sa collaboration avec Canal+ n'a jamais été aussi fructueuse que cette année. Rappelons qu'il a pris les commandes, cet été, du Grand Mag, un rendez-vous hebdomadaire qui a peiné à trouver son public. La chaîne ne lui en a pas tenu rigueur puisque, selon le JDD, il est en pourparlers pour le reconduire prochainement.
Enfin, notez qu'Ali Baddou est un artiste aux talents multiples puisqu'il travaille actuellement sur un court-métrage autour d'un scénario inspiré d'un fait divers qui lui tient à coeur. La scène se déroule entre une prison et une morgue, et pourtant elle est annoncée étonnante et joyeuse. Il souhaiterait donner vie à ce projet durant des festivals dédiés aux formats courts, ou pourquoi pas sur grand écran.
Joachim Ohnona