Lundi 11 septembre 2023, tous les médias étaient en boucle sur le tragique séisme qui a secoué le Maroc dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre. Pour Yann Barthès également, il était impensable de ne pas consacrer son numéro de Quotidien sur TMC à ce drame qui a déjà coûté la vie à plus de 2700 personnes. Invité autour de la table ce soir-là, Ali Baddou a témoigné, lui qui a de la famille non loin de Marrakech...
Malgré la tristesse et le désarroi ressentis face à ce tremblement de terre dévastateur, Ali Baddou souffle désormais. Lorsqu'il a appris la terrible nouvelle, le journaliste a immédiatement eu la peur de sa vie et pour cause : de nombreux membres de sa famille vivent au Maroc, notamment ses parents. "C'était d'abord la sidération et ensuite l'inquiétude parce que mes parents ont une maison dans cette région. Ils y ont une association où ils aident à la scolarisation des enfants en milieu rural. Donc j'ai d'abord cru qu'ils y étaient. J'ai eu peur, très peur...", a-t-il expliqué dans un premier temps, encore secoué par le drame. Heureusement, il a rapidement appris que ses parents n'étaient en réalité pas sur place à ce moment-là. "Ils ont ressenti la secousse alors qu'ils étaient à Rabat, à 400 km de l'épicentre !", a-t-il ensuite précisé.
Le bilan sera catastrophique
S'il ne doute pas de la gravité de l'évènement, Ali Baddou se permet tout de même d'apporter un peu de lumière dans son témoignage. Emerveillé par la solidarité et l'humanité dont ont fait preuve les autres pays envers le Maroc, il assure que celui lui redonne de l'espoir. "Depuis il y a l'émotion et la nécessité d'agir, la nécessité d'admettre et de voir la solidarité qui s'organise en fait. C'est ce qui me permet un petit peu d'espérer même si on sait que le bilan sera catastrophique, même bien pire qu'aujourd'hui...", a-t-il continué, bouleversé.
Rappelons qu'Ali Baddou s'est récemment vu forcé de quitter la présentation de l'émission C l'hebdo, dont il tenait les commandes depuis six ans ! "Il ne s'y attendait pas. Ça lui est tombé dessus, sans explication. Il n'a pas contesté la légitimité de la décision, car il sait que c'est la vie de la télé. Mais il était meurtri d'avoir été prévenu au dernier moment", a assuré un de ses proches au Parisien en août dernier. Aujourd'hui, le journaliste a rejoint les ondes de France Inter où il présente la matinale du week-end.