Alica Taglioni en couverture de Marie France
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De retour sur le devant de la scène dans la pièce Chien Chien avec son amie Elodie Navarre, Alice Taglioni apparaît avec la même beauté franche sur les pages des magazines. Derrière son regard envoûtant se cache pourtant une terrible blessure : celle du décès, le 15 novembre 2009, de son compagnon, l'acteur Jocelyn Quivrin, père de leur enfant - Charlie, âgé d'1 an et demi. De ce drame, elle ne veut pas en dire un mot dans les interviews. Elle se dévoile alors sur d'autres sujets, son travail ou sa vie, qu'elle qualifie de normale. Extraits de son entretien dans la revue Marie France.
Dans la pièce Chien Chien, elle joue dans un "huis clos sur un île" qui "donne une ambiance un peu polar". Alice Taglioni précise : "C'est assez hitchcockien en fait". Son prochain film, La Proie, ne se présente pas non plus comme un voyage serein. Sous la direction d'Eric Valette (Une affaire d'état), elle a pour mission de récupérer Albert Dupontel, homme en cavale : "Nous sommes un peu dans la veine du Silence des Agneaux. Ça fait aussi un peu penser au Fugitif avec Harrison Ford... C'est le vrai film d'action : je cours, je tire, je me bats..."
Alice Taglioni a fait son bonhomme de chemin dans le milieu du cinéma mais tout n'était pas forcément évident. Elle fait part d'une remarque lors d'un casting qui l'a profondément marquée, alors qu'on parlait d'elle : "Ah non, pas elle, elle a l'air beaucoup trop heureuse."
L'heure est désormais aux enfants et la comédienne aime visiblement parler de son petit garçon et de la vie qu'elle mène avec lui. Il est arrivé alors qu'elle avait décidé de prendre une pause dans sa carrière : "En fait, j'avais décidé de faire un break avant même de savoir que j'étais enceinte. Ce n'était pas tant enchaîner les films qui me pesait, mais les promos. Et puis mon fils est arrivé... J'ai vraiment profité au maximum de sa naissance. Puis, j'ai attendu le déclic, que j'ai eu pour La Proie et cette pièce de théâtre. Les choses repartent doucement. J'ai confiance, je n'angoisse pas. Et comme mon fils est encore petit, il peut me suivre partout."
Manifestement, Alice se présente comme une femme posée, sereine et assumant parfaitement son rôle de mère : "Je suis contente car je me rends compte que je ne suis pas en train de tomber dans l'excès de la fusion. J'ai eu un peur de cela à un moment, mais j'arrive à le lâcher. Je suis angoissée, comme tout le monde, mais je suis surtout très, très heureuse d'être une maman. Bon, je vais rentrer dans le cliché que je déteste, tant pis... je pense que c'est ce qui m'est arrivé de plus beau. Pour autant, je suis très heureuse d'être une femme avec toujours des désirs de vie de femme."
Avec la même tendresse, elle évoque ce que son bébé lui apporte : "Avant lui, je ne connaissais pas du tout les bébés. J'aimais les enfants, comme les hommes disent souvent, à partir de 2-3 ans. Découvrir que ce sont des êtres à part entière très tôt est incroyable. Et aussi qu'à même pas 18 mois, on peut avoir de l'humour. Avec mon fils, on rit beaucoup. On est dans le jeu tout le temps."
Une mère aux anges qui fait front face au décès de son compagnon, Alice Taglioni possède une personnalité qui force le respect.
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le numéro de novembre de Marie France.
Dans la pièce Chien Chien, elle joue dans un "huis clos sur un île" qui "donne une ambiance un peu polar". Alice Taglioni précise : "C'est assez hitchcockien en fait". Son prochain film, La Proie, ne se présente pas non plus comme un voyage serein. Sous la direction d'Eric Valette (Une affaire d'état), elle a pour mission de récupérer Albert Dupontel, homme en cavale : "Nous sommes un peu dans la veine du Silence des Agneaux. Ça fait aussi un peu penser au Fugitif avec Harrison Ford... C'est le vrai film d'action : je cours, je tire, je me bats..."
Alice Taglioni a fait son bonhomme de chemin dans le milieu du cinéma mais tout n'était pas forcément évident. Elle fait part d'une remarque lors d'un casting qui l'a profondément marquée, alors qu'on parlait d'elle : "Ah non, pas elle, elle a l'air beaucoup trop heureuse."
L'heure est désormais aux enfants et la comédienne aime visiblement parler de son petit garçon et de la vie qu'elle mène avec lui. Il est arrivé alors qu'elle avait décidé de prendre une pause dans sa carrière : "En fait, j'avais décidé de faire un break avant même de savoir que j'étais enceinte. Ce n'était pas tant enchaîner les films qui me pesait, mais les promos. Et puis mon fils est arrivé... J'ai vraiment profité au maximum de sa naissance. Puis, j'ai attendu le déclic, que j'ai eu pour La Proie et cette pièce de théâtre. Les choses repartent doucement. J'ai confiance, je n'angoisse pas. Et comme mon fils est encore petit, il peut me suivre partout."
Manifestement, Alice se présente comme une femme posée, sereine et assumant parfaitement son rôle de mère : "Je suis contente car je me rends compte que je ne suis pas en train de tomber dans l'excès de la fusion. J'ai eu un peur de cela à un moment, mais j'arrive à le lâcher. Je suis angoissée, comme tout le monde, mais je suis surtout très, très heureuse d'être une maman. Bon, je vais rentrer dans le cliché que je déteste, tant pis... je pense que c'est ce qui m'est arrivé de plus beau. Pour autant, je suis très heureuse d'être une femme avec toujours des désirs de vie de femme."
Avec la même tendresse, elle évoque ce que son bébé lui apporte : "Avant lui, je ne connaissais pas du tout les bébés. J'aimais les enfants, comme les hommes disent souvent, à partir de 2-3 ans. Découvrir que ce sont des êtres à part entière très tôt est incroyable. Et aussi qu'à même pas 18 mois, on peut avoir de l'humour. Avec mon fils, on rit beaucoup. On est dans le jeu tout le temps."
Une mère aux anges qui fait front face au décès de son compagnon, Alice Taglioni possède une personnalité qui force le respect.
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le numéro de novembre de Marie France.