Il y a à peine deux mois, Alizée dévoilait dans les bacs son cinquième album studio : le bien nommé 5. Un opus de 11 titres, dans l'esprit de France Gall et marqué par la pop des sixties. Ce disque qui se veut le plus introspectif et personnel de sa carrière, la chanteuse est venue en parler aujourd'hui, samedi 18 mai, sur MFM Radio, invitée par Bernard Montiel dans son émission M comme Montiel.
Faisant la promo de sa dernière pépite offrant des titres très réussis tels que Boxing Club, Je veux bien ou Le dernier souffle, la chanteuse corse de 28 ans a pu également évoquer des sujets beaucoup plus personnels tels que sa relation avec Mylène Farmer ou les intentions déplacées du chanteur d'Indochine, Nicola Sirkis.
Elle en a conscience et en est fière, l'ancienne lolita doit tout à son ancienne mentor. Elle indique à son sujet : "Je suis super fière de mon single 'Moi... Lolita', c'est grâce à Mylène Farmer et à ce titre que j'ai appris le métier, c'est aussi grâce à ce premier single que j'ai pu faire le tour du monde et sortir mon cinquième album." Et d'ajouter quant à l'image que l'icône rousse lui avait construite : "A 15 ans, ça ne me dérangeait pas d'être un objet de fantasme, ce que faisait Mylène pour moi n'était jamais vulgaire, toujours classieux." C'est donc en bons termes que les deux artistes sont restées après le souhait d'Alizée de voler de ses propres ailes. "J'ai quitté Mylène Farmer pour découvrir des choses, des nouveaux auteurs, on ne s'est pas disputées, on ne se voit plus mais je suis très reconnaissante", indique-t-elle pour conclure.
Aujourd'hui, c'est forte de cette expérience incroyable et d'une vie sentimentale qui, elle l'avoue, l'a beaucoup fait pleurer que la chanteuse de Gourmandises revient avec un cinquième album largement inspiré de ses déceptions. "Je suis restée dix ans avec le papa de ma fille, on s'est connus à 18 ans", précise-t-elle.
Côté musique, Alizée sait ce qu'elle veut, sait s'entourer et ne manque pas de franc-parler ! Bernard Montiel a pu s'en rendre compte quand il s'est agi d'aborder le nouvel album de Jenifer, fait de reprises de France Gall, l'une des idoles de la jolie Corse. "Je ne suis pas jalouse de cette idée d'album, ça me dérange juste un peu de reprendre, sur un album entier, une artiste encore vivante qui peut reprendre ses chansons elle-même", confie-t-elle malgré son amitié sincère pour la coach la moins aimée de The Voice.
Ce n'est pas tout, quand il s'agit de revenir sur ses déclarations quant à Nicola Sirkis qui n'aurait pas agi de manière très correcte à son encontre, l'ex-lolita reprend ses propos et enfonce le clou : "Ce n'était pas une vacherie, c'est la réalité. Si humainement ça ne passe pas c'est no way ! Il disait que s'il travaillait avec moi c'était pour autre chose. Je l'ai appris, je trouvais ça malsain - j'étais de plus enceinte de mon mari à cette époque - et j'ai donc stoppé cette collaboration."
Heureusement, Alizée a aussi eu l'occasion de faire de bien jolies rencontres depuis qu'elle vole de ses propres ailes, et notamment celle de Booba avec qui elle devait enregistrer un duo avant d'annuler pour ne pas brouiller les pistes à l'aube de la sortie de ce nouvel album. "Booba, je suis fan, j'espère que ce n'est que partie remise !", avoue-t-elle pour terminer.