Après une dizaine d'années dominées par les épées de Shrek et Zorro, Antonio Banderas est visiblement revenu à ses esprits. Ressorti des cartons par Woody Allen dans Vous allez rencontrer un bel et sombre étranger, l'acteur s'est racheté une conduite avec La piel que habito, une histoire de vengeance absolument tordue et fascinante qui marquait ses retrouvailles avec Pedro Almodóvar, trente ans après Le labyrinthe de passion (1982), l'acteur
Nominé comme meilleur acteur aux Goya, l'équivalent espagnol des César, Antonio Banderas continue sur sa lancée et négocie actuellement pour incarner Fidel Castro dans Castro's daughter, tiré de l'autobiographie de la fille de l'ancien chef d'État, Alina Fernandez. Dans le livre, elle raconte comment elle a quitté Cuba avec sa fille pour échapper au régime politique de son père.
Alors que le scénario est en cours d'écriture et que l'acteur n'est pas encore officiellement engagé, les producteurs se plaisent déjà à raconter que le film sera dans la lignée du Discours d'un roi, certainement avec l'espoir d'y trouver autant de gloire et d'argent. Réalisateur du Marchand de Venise et de Dancing at Blue Iguana, Michael Radford est attaché au projet.
Entre le carton du Chat potté (3,6 millions d'entrées) et le flop d'Or noir (215 000 spectateurs), Antonio Banderas est attendu dans Haywire, un film d'action de Steven Soderbergh, en salles le 18 avril, et la comédie romantique He loves me, avec Paul Dano et Annette Bening. Déjà réalisateur de La tête dans le chapeau à carton (1999) et El camino de los ingleses (2006), il prépare aussi un film de science-fiction, Solo.