Audrey Fleurot : "Adolescente, j'étais très laide, je faisais 30 kilos de plus"

Bientôt à l'affiche du Fantôme de Canterville, film familial dans lequel elle campe un fantôme, Audrey Fleurot retrouve les écrans après un bref congé maternité. Il y a quatre mois, elle accouchait d'un petit garçon prénommé Lou, fruit de son idylle avec Djibrill.

Propulsée par son rôle dans Intouchables où elle se pose comme le fantasme du personnage d'Omar Sy, la rousse incendiaire du cinéma français nous apparaît comme une femme fatale à qui il serait bien difficile de résister. Pourtant, Audrey n'a pas toujours été cette femme-là, séduisante, sexy. Loin de là, à en croire celle qui ne sent "pas très fatale dans la vie". "Adolescente, j'étais très laide. Comme je suis myope, je portais des lunettes avec des verres épais comme des culs de bouteille qui me faisaient des yeux minuscules, deux appareils dentaires, je faisais trente kilos de plus et je me lançais dans des recherches capillaires improbables", dépeint-elle à Gala.

Mais heureusement, à défaut d'avoir le physique, Audrey Fleurot a misé sur un autre atout, l'humour, "pour avoir des amis, pour être populaire". Et le succès sera au rendez-vous, alors que la jeune femme entame une transformation physique dès qu'elle tombe amoureuse pour la première fois. "Le transfert affectif m'a permis de régler mon problème de boulimie et j'ai commencé à mincir. Ensuite, quand je suis entrée à l'école de théâtre, j'ai vite compris que si je ne voulais pas être cantonnée aux rôles de grands-mères ou de mères, il allait falloir perdre encore du poids et je me suis mise au sport. Depuis, j'en fais quasiment tous les jours."

Au cours de l'entretien, l'actrice s'est également confiée sur son nouveau rôle, celui de maman. Assurant avoir repris le travail "trois semaines après l'accouchement", Audrey Fleurot s'affiche épanouie et comblée. Pour autant, si être maman est une évidence aujourd'hui, elle aurait pu ne pas l'être, faute de temps et de trouver la bonne personne. "J'avoue quand même que j'aurais été triste de passer à côté. J'avais très peur des regrets, lâche-t-elle, avant de tempérer. Cependant, je n'aurais pas fait un enfant à n'importe quel prix ou toute seule, comme certaines de mes amies." Aujourd'hui, elle savoure ce petit garçon "vraiment tombé du ciel".