"La vie va bien, même quand on n'est pas sous les feux des projecteurs. Moi je vis très bien d'être à l'ombre." Qu'on ne s'inquiète donc pas, Audrey Tautou se fait rare dans les médias mais poursuit son chemin d'actrice et de femme sereinement. Elle se confie dans les pages du magazine Grazia, nourrie par le film Éternité de Tran Anh Hung.
Elle a joué des prétendantes ingénues, fragiles, fortes, sensibles, folles... Mais hors des caméra, quelle amoureuse est Audrey Tautou, en couple avec Yann Le Bourbouac'h, directeur marketing de Gaumont. "Je suis quelqu'un de très passionné. (...) Je ne suis pas forcement très romantique parce que j'ai trop d'autodérision pour me détacher des clichés. Mais pour tomber amoureux, ce n'est pas compliqué : Il faut juste beaucoup d'imagination."
Discrète, elle a accepté toutefois de répondre au sujet de la maternité. Elle l'avait déjà fait et s'exprime toujours avec délicatesse et sagesse : "J'en ai vraiment envie et j'espère que cela arrivera. J'adore les enfants, et j'ai toujours voulu en avoir. Mais ce n'est pas du tout quelque chose qui m'obsède. Et si cela n'arrive pas, ce sera pas un drame. Je pense qu'on peut s'épanouir dans la vie d'une manière différente."
Audrey Tautou a une vision affirmée du féminisme : "Les moeurs, c'est ce qui prend le plus de temps à changer, parce que l'inconnu fait peur. (...) Je ne pense pas que nous devrions être l'égale des hommes, je pense que nous devrions avoir plus que les hommes. C'est vrai : Pendant un siècle ou deux, pas l'éternité, ne pourrait-on pas juste inverser les choses ?"
Quant à Hollywood, qu'elle a exploré avec Da Vinci Code, elle avoue qu'il y a beaucoup de réalisateur avec lesquels elle rêverait de tourner mais la vie qui va avec une carrière américaine ne lui convient pas : "Et puis, culturellement, c'est Catherine Deneuve qui le disait, on est quand même extrêmement différent."
Audrey tautou sera à l'affiche du film Eternité le 31 août. On la retrouvera au mois d'octobre dans L'Odyssée, biopic sur Jean-Jacques Cousteau.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Grazia du 19 août