Audrey Tautou à l'avant-première du film "Populaire" à New York, le 28 février 2013© BestImage
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Chloé de L'Ecume des jours de Michel Gondry et maîtresse de cérémonie du Festival de Cannes qui démarrera le 15 mai, Audrey Tautou est une nouvelle fois sous les projecteurs. La dernière fois, elle avait fait éclater son talent dans la dernière oeuvre du regretté Claude Miller, Thérèse Desqueyroux, d'ailleurs présenté à Cannes en clôture. La célèbre Amélie Poulain est donc sur le front des interviews, mais chacune d'elles se révèle toujours délicate et intéressante, à son image. Cette fois, celle qui voulait croire au prince charmant et se dévoile sage ou osée sur les tapis rouges se confie à Madame Figaro.
Audrey Tautou accepte le jeu de la promotion pour défendre les films qu'elle aime, mais qu'on se le dise, elle aime passer inaperçue : "La célébrité me rend gauche. Je ne m'y sens pas à l'aise. [...] Le tapis rouge, c'est vraiment une épreuve. [...] Rien ne me plaît plus qu'être invisible." Elle ne veut pas jouer les stars à porter des bustiers, et c'est ainsi que si elle a pu tourner à Hollywood dans le Da Vinci Code avec Tom Hanks, elle a choisi de ne pas s'obliger à faire des films outre-Atlantique. Être une diva glamour, très peu pour elle : "Je n'ai pas les yeux bleus de Nicole Kidman, ni les cheveux d'Angelina Jolie. Je n'ai aucun des attribut des stars hollywoodiennes. Ni leur poitrine, ni leurs longues jambes musclées et bronzées, ni leur port de tête altier. En plus, quand j'étais plus jeune, j'étais complexée. Je me souviens avoir été virée d'un casting parce que je portais une sorte de robe de bure qui cachait mon corps."
La belle Audrey est une femme sereine, réaliste et sage. Ainsi, elle explique qu'elle s'est acheté un "appartement de vedette", après avoir scrupuleusement épargné, non pas parce qu'elle aime l'argent mais pour être libre : "Je ne veux pas tourner un jour un film pour des raisons financières. Ce serait horrible. Mon bonheur est de collaborer avec les réalisateurs que j'aime, des comédiens que j'apprécie." Cette mentalité lui vient de son éducation, de ses parents qui leur ont appris, à ses deux soeurs, à son frère et à elle, le respect d'autrui et de l'autorité éducative : "Tous les deux venaient de milieux modestes, ouvriers et paysans. L'école leur a permis de gravir l'échelle sociale."
Côté carrière, elle aimerait changer de registre aujourd'hui, même si ses univers de prédilection sont poétiques, sucrés et solaires. Elle aime voir Cécile de France en reine de la finance pour Möbius, mais n'aime pas le monde du pouvoir : "En fait, je sais ce que je voudrais, un rôle qui fasse peur, un rôle à la Bette Davis dans Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?" Audrey Tautou ne compte pas cependant tourner plus de deux films par an, car elle donne tant que cela l'épuise, ajoutant : "Un jour, j'arrêterai. Enfin... peut-être." Attention, la dernière fois qu'en interview elle avait évoqué d'autres envies, on lui avait prêté le désir d'arrêter le cinéma, ce qu'elle a fermement démenti ensuite. Mais non, la comédienne ne va pas prendre sa retraite, mais elle a d'autres passions, comme la photographie et l'écriture. Audrey Tautou a comme projet "l'écriture d'un roman" qu'elle définit comme "un puzzle de mille pièces".
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine "Madame Figaro" du 19 avril
"L'Ecume des jours", en salles le 24 avril
Audrey Tautou accepte le jeu de la promotion pour défendre les films qu'elle aime, mais qu'on se le dise, elle aime passer inaperçue : "La célébrité me rend gauche. Je ne m'y sens pas à l'aise. [...] Le tapis rouge, c'est vraiment une épreuve. [...] Rien ne me plaît plus qu'être invisible." Elle ne veut pas jouer les stars à porter des bustiers, et c'est ainsi que si elle a pu tourner à Hollywood dans le Da Vinci Code avec Tom Hanks, elle a choisi de ne pas s'obliger à faire des films outre-Atlantique. Être une diva glamour, très peu pour elle : "Je n'ai pas les yeux bleus de Nicole Kidman, ni les cheveux d'Angelina Jolie. Je n'ai aucun des attribut des stars hollywoodiennes. Ni leur poitrine, ni leurs longues jambes musclées et bronzées, ni leur port de tête altier. En plus, quand j'étais plus jeune, j'étais complexée. Je me souviens avoir été virée d'un casting parce que je portais une sorte de robe de bure qui cachait mon corps."
La belle Audrey est une femme sereine, réaliste et sage. Ainsi, elle explique qu'elle s'est acheté un "appartement de vedette", après avoir scrupuleusement épargné, non pas parce qu'elle aime l'argent mais pour être libre : "Je ne veux pas tourner un jour un film pour des raisons financières. Ce serait horrible. Mon bonheur est de collaborer avec les réalisateurs que j'aime, des comédiens que j'apprécie." Cette mentalité lui vient de son éducation, de ses parents qui leur ont appris, à ses deux soeurs, à son frère et à elle, le respect d'autrui et de l'autorité éducative : "Tous les deux venaient de milieux modestes, ouvriers et paysans. L'école leur a permis de gravir l'échelle sociale."
Côté carrière, elle aimerait changer de registre aujourd'hui, même si ses univers de prédilection sont poétiques, sucrés et solaires. Elle aime voir Cécile de France en reine de la finance pour Möbius, mais n'aime pas le monde du pouvoir : "En fait, je sais ce que je voudrais, un rôle qui fasse peur, un rôle à la Bette Davis dans Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?" Audrey Tautou ne compte pas cependant tourner plus de deux films par an, car elle donne tant que cela l'épuise, ajoutant : "Un jour, j'arrêterai. Enfin... peut-être." Attention, la dernière fois qu'en interview elle avait évoqué d'autres envies, on lui avait prêté le désir d'arrêter le cinéma, ce qu'elle a fermement démenti ensuite. Mais non, la comédienne ne va pas prendre sa retraite, mais elle a d'autres passions, comme la photographie et l'écriture. Audrey Tautou a comme projet "l'écriture d'un roman" qu'elle définit comme "un puzzle de mille pièces".
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine "Madame Figaro" du 19 avril
"L'Ecume des jours", en salles le 24 avril