Audrey Tautou s'est invitée dans la querelle qui oppose le riche propriétaire de l'extrême pointe du Cap-Ferret, Benoît Bartherotte, et le maire Michel Sammarcelli.
Retour en septembre 2010, au cours d'un repas dans le restaurant Chez Hortense : l'actrice, propriétaire d'une demeure sur la presqu'île, assiste à la dispute entre Benoît Bartherotte et le fils du maire. Le premier s'est insurgé contre le second, ce qui lui a valu d'être assigné pour injures devant le tribunal correctionnel de Bordeaux par Gilles Sammarcelli. "Dans l'attestation qu'elle a rédigée à la demande de Benoît Bartherotte, Audrey Tautou évoque des propos tenus avec 'beaucoup de véhémence' mais sans 'aucune grossièreté'. Gilles Sammarcelli assure pourtant que le vieil ennemi de son père l'a traité de 'fils de crapule' en agrémentant l'invective de considérations peu amènes : 'vous êtes des m... et des sous-m'...", lit-on dans le journal Sud-Ouest.
Benoît Bartherotte, face à la justice, nie avoir tenu de tels propos. "En revanche, ce que j'ai dit et que je maintiens, c'est que les véritables assassins sont ceux qui ont incité à mettre le feu chez moi, ceux qui ont incité à la vindicte publique, ceux qui ont importé les méthodes corses chez nous." Avant la querelle chez Hortense, un incendie criminel avait ravagé un hangar - celui du groupe Hangar - situé sur la propriété de Benoît Bartherotte. Miraculeusement, son fils, leader du groupe auteur de la chanson Version originale, avait réchappé des flammes.Audrey Tautou soutient Benoît Bartherotte dans sa lutte pour sauvegarder la côte, en déversant des pierres, des agissements qui ne plaisent pas au maire et aux préfets successifs. "C'est le seul rempart existant contre l'érosion de la pointe," affirme la comédienne prochainement à l'affiche de Vents contraires. Maître Willion Bourdon, avocat de Benoît Bartherotte espère la relaxe, seule façon à ses yeux de "réconcilier le bon sens, la morale, le droit et les faits" devant une situation basée sur trop de points de vue divergents.
La décision sera annoncée par le tribunal présidé par Caroline Baret le 17 octobre pour "extraire la vérité des différentes récits et arbitrer entre la parole d'Audrey Tautou et celles des proches de Gilles Sammarcelli", précise Sud-Ouest. Et les perdants pourront toujours faire appel du jugement.
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