Barron Trump n'a que 10 ans et est déjà l'objet de toutes les moqueries. Les internautes s'en sont tout particulièrement donné à coeur joie le 20 janvier dernier, jour de l'investiture de son père Donald Trump à Washington, certains allant jusqu'à l'accuser d'être autiste. Le fils du nouveau président des Etats-Unis était apparu l'air très souvent absent, baillant parfois même durant la cérémonie officielle qui s'est déroulée au Capitole, filmée par les caméras du monde entier.
Face à l'acharnement dont le jeune garçon fait l'objet, la Maison Blanche a choisi de riposter en publiant un communiqué officiel appelant à le laisser tranquille, comme tous les autres enfants de précédents présidents. "Il existe une tradition ancienne selon laquelle les enfants des présidents peuvent grandir loin des projecteurs. La Maison Blanche s'attend à ce que cette tradition continue. Nous apprécions votre coopération sur le sujet", est-il demandé dans le document émanant, sans nul doute, de Donald Trump et de son épouse Melania.
Leur fils de 10 ans n'est pas seulement attaqué par des anonymes, mais aussi par des personnalités connues comme Katie Rich. Auteur dans l'émission américaine Saturday Night Live, cette dernière s'est attaquée à lui sur Twitter en postant le message suivant, depuis supprimé : "Barron Trump sera la première personne scolarisée à la maison à faire un massacre dans son école."
Les sanctions n'ont pas tardé à tomber puisque Katie Rich a été suspendue de ses fonctions et contrainte de présenter ses excuses. "Je m'excuse sincèrement pour ce tweet qui manquait de sensibilité. Je regrette profondément mes actes et mes mots blessants. C'était inexcusable et j'en suis désolée", a-t-elle posté.
Parce qu'elle est, elle aussi, passée par là avant lui, Chelsea Clinton a tenu à lui apporter son soutien publiquement. La fille unique de Bill et Hillary Clinton l'a défendu sur Twitter en postant le message suivant : "Barron Trump doit avoir le droit d'être un enfant comme tous les autres", tout en s'attaquant à la politique répressive de Donald Trump. "Se battre pour chaque enfant signifie aussi s'opposer aux mesures de @POTUS [le président des États-Unis, NDLR] qui blessent les enfants", a ajouté la jeune femme de 36 ans, elle-même maman de deux enfants.
Autre soutien inattendu, celui de Monica Lewinsky. L'ex-maîtresse de Bill Clinton s'est insurgée contre les moqueries subies par Barron Trump. "Tous les enfants doivent être protégés du harcèlement et des moqueries (Barron Trump inclus). Faisons mieux que cela", a-t-elle demandé sur Twitter.