Lundi 21 janvier, c'est devant plus de 250 000 personnes rassemblées devant le Capitole à Washington, où Barack Obama a prêté serment pour un second mandat et quatre années supplémentaires à la Maison Blanche, que Beyoncé a interprété l'hymne américain.
Parfaite, sans trembler, l'émotion dans la voix, la star a ému l'assemblée, les téléspectateurs et naturellement Barack Obama, qui n'a pas hésité à l'embrasser avec beaucoup de sincérité à l'issue de sa superbe prestation. Mais voilà que quelques heures plus tard, cette même prestation faisait polémique... En effet, la star et épouse de Jay-Z était accusée d'avoir chanté en play-back.
Mercredi, citant l'un des responsables de la cérémonie, la chaîne CNN rapportait que la chanteuse "n'avait pas chanté en direct" lors de l'investiture d'Obama. Beyoncé elle-même aurait décidé dimanche de chanter en play-back, parce qu'elle était arrivée trop tard pour répéter avec l'orchestre des marines, ajoutait alors la même source de la chaîne d'information américaine.
Pourtant à y regarder de plus près, la prestation de la diva ressemble à tout sauf à du play-back pur et dur... Rappelons que ce terme correspond, selon le site Wikipedia, à "une technique de synchronisation labiale qui consiste à faire semblant de chanter ou de jouer d'un instrument de musique, avec l'aide d'un enregistrement remplaçant le son sensé être normalement produit par cette activité simulée". Sur une vidéo postée sur le site JustJared, on peut voir Beyoncé de plus près, et pas de doute, elle chante !
Si elle est sans le moindre doute aidée d'une bande-son pré-enregistrée, il est tout aussi visible que Beyoncé chante bel et bien. Elle s'époumone, même, pour nous offrir cette voix divine dont elle seule a le secret.
L'orchestre et la star n'avaient pas pu répéter ensemble, ils ont donc décidé de concert qu'il était impossible de prendre le risque d'une interprétation en direct pour un événement aussi important. C'est le célèbre corps de l'armée américaine qui avait souligné ce problème dans un communiqué. Beyoncé, responsable de cet événement majeur aux États-Unis, a donc pris des précautions, mais elle n'en a pas moins chanté l'hymne The Star-Spangled Banner comme elle devait le faire, c'est-à-dire en live. La bande-son enregistrée avant le rassemblement devant le Capitole n'était donc rien d'autre qu'un simple filet de sécurité...
Cet enregistrement, elle n'a d'ailleurs jamais tenté de le cacher. En effet, la star a posté sur son Instagram ainsi que sur son Tumblr des photos d'elle, entourée des marines, dans le studio d'enregistrement. Elle dévoilait même la célèbre partition de l'hymne américain.
Si la Queen B ne s'est toujours pas exprimée sur cette polémique, ses consoeurs Aretha Franklin, Jennifer Lopez ou encore Alicia Keys sont montées au créneau pour la défendre, affirmant qu'il était normal de chanter en play-back avec le froid qu'il faisait lundi à Washington. "Elle a fait une belle prestation lors des enregistrements", a déclaré la diva Aretha sur la chaîne ABC.
Rappelons qu'en 2004, la talentueuse Beyoncé avait interprété l'hymne américain en live lors du Superbowl.