Tandis qu'à Londres, Lady Gaga mettait le feu au iTunes Festival, outre-Atlantique c'est Beyoncé qui a livré un show extraordinaire à l'occasion du festival Made in America 2013, organisé le week-end du 31 août à Philadelphie.
Pour Queen B., nul besoin cependant de sortir une quelconque tenue excentrique pour embraser son public : par sa simple présence physique et vocale, la super-chanteuse de 31 ans parvient à emballer les foules. Et sa prestation puissante sur la scène du Museum of Art de Philadelphie n'a pas fait exception à la règle.
Il faut dire que Beyoncé sait faire monter la pression et ne manque jamais de réserver quelques surprises. Ainsi, après un prologue visuel de plusieurs minutes, dans lequel la star apparaît en souveraine immaculée et fardée (les têtes couronnées sont le fil rouge de sa grande tournée mondiale), entourée de ses sujets dévouées, Queen B. a déboulé devant une marée humaine dans une toute nouvelle tenue. Une première qui a ravi Philadelphie, célèbre ville de Pennsylvanie également conquise par la prestance de la chanteuse.
Et pour marquer le coup du Labor Day (équivalent américain du 1er mai qui fête les travailleurs et les avancées sociales), Beyoncé avait choisi d'interpréter quelques-uns des tubes les plus marquants. Symbole du girl power, la maman de la craquante Blue Ivy (18 mois) a en effet entonné Run the World (Girls) avant de se lancer dans le très rythmé End of Time, le tout sur des chorégraphies minutées et exécutées à la perfection.
Sublime dans un body blanc et entièrement fait de perle, Beyoncé en a une nouvelle fois mis plein la vue et, fait exceptionnel, le début de sa performance a même été filmé et diffusé en direct sur certains sites américains. Quelques jours plus tôt, la belle plante faisait sensation à Coney Island, à quelques encablures de New York pour le tournage de son clip. L'occasion pour Queen B. de se laisser aller et de s'éclater comme une petite folle dans les manèges, entre montagnes russes et grande roue. Eh oui, ce n'est pas parce qu'on est un mastodonte de l'industrie musicale, qu'on ne peut pas retomber en enfance !