Désormais, appelez-le Sir Bradley Wiggins. La star du cyclisme britannique a été anoblie par la reine Elizabeth II. Une consécration pour ce sportif pas comme les autres à la personnalité atypique, véritable lads londonien transformé en icône par son peuple.
La cérémonie se déroulait, comme le veut la tradition, au sein du palais de Buckingham le 10 décembre dernier, où sa majesté attendait un Bradley Wiggins transformé. Le quadruple champion olympique, vainqueur du Tour de France 2012 et sextuple champion du monde, avait pour l'occasion troqué ses emblématiques rouflaquettes contre une barbe bien taillée, mais n'avait pas pour autant remisé son sublime costume trois-pièces marron pattes d'eph' tout droit tiré des années 70.
Comme le veut la coutume, le champion s'est agenouillé devant la reine, qui l'a ainsi fait chevalier. Un moment plutôt stressant pour Wiggo, qui a confié après coup ne pas se souvenir de ce que lui avait dit la reine, tant il était concentré sur le protocole... "Pour être honnête, je suis toujours sous le choc. Je suis content que ce soit fini. La reine m'a demandé ce que je faisais maintenant et m'a dit que c'était un incroyable été que celui de l'année dernière. C'était assez impressionnant de se retrouver là. J'ai juste gagné une course de vélo et je me sens un peu inférieur aux autres", déclarait-il devant la presse à propos des autres personnalités anoblies elles aussi.
Pour l'occasion, Sir Bradley Wiggins était venu accompagné de son épouse Catherine et de ses enfants Isabella et Ben. Le quatuor a pris la pose devant le palais, là-même où Andy Murray avait été fait officier de l'Ordre de l'Empire britannique quelques mois auparavant, les deux bambins tenant avec fierté la médaille du papa.
Habitué à célébrer ses succès avec moult pintes de bières, Bradley Wiggins a cette fois-ci fait l'impasse sur une soirée arrosée. Le cycliste a confié vouloir s'entraîner en vu des prochains Jeux olympiques qui se dérouleront en 2016 à Rio...