Pendant de nombreuses années, c'était sa vocation : ce lundi 16 octobre, Brigitte Macron a retrouvé un groupe d'enfants parisiens pour un moment d'échange autour d'une dictée solidaire. Organisée pour lutter contre la leucodystrophie par l'association ELA, dans le cadre du programme "Mets tes baskets et bats la maladie", cette dictée a été lue par la première dame.
Ravie, sans doute, de retrouver les salles de classe qui ont été son lieu de travail durant toute sa carrière, elle qui a été professeur de français et de théâtre à Amiens, la femme d'Emmanuel Macron a pu profiter du temps avec les petits écoliers. Stanislas Guérini, ministre de la Fonction publique, était avec elle. Le ministre de l'Education Nationale, Gabriel Attal, quant à lui, n'était pas présent. Il faut dire que le contexte, entre l'assassinat terroriste d'un professeur à Arras le vendredi 13 octobre et ses combats contre le harcèlement, l'ancien porte-parole du gouvernement est très pris.
Interrogée par les journalistes présents sur place, Brigitte Macron en a profité, en tout cas, pour rappeler son soutien au corps enseignant dont elle a fait partie : "Cette profession a un sens énorme en ce moment. Nous avons la responsabilité des élèves. C'est à l'école que tout se structure et c'est à l'école que tout arrive. J'ai entendu que ça doit être un sanctuaire, certainement. On est dans le monde mais c'est aussi là qu'on doit apprendre le monde", a-t-elle déclaré, émue.
Soutien également des élèves, la première dame, mère de trois enfants et grand-mère de sept petits-enfants, a ajouté un beau message : "En ce moment, c'est difficile pour tout le monde, mais c'est particulièrement difficile pour eux de trouver un sens. Tout ce que nous leur devons, c'est de construire la paix. Chacun, à notre niveau, nous devons construire cette paix parce que nous leur devons." Elle a finalement rappelé "toute [s]on admiration" pour le métier.
Ce jeudi, elle sera en compagnie d'Emmanuel Macron aux obsèques de Dominique Bernard, l'enseignant assassiné dans son lycée par Mohammed Mogouchkov, un jeune terroriste Tchétchène de 20 ans. Pour rappeler son soutien aux enseignants, si durement touchés ces dernières années...