Pas franchement fâché d'avoir dû annuler son voyage en France le mois dernier, Charles III n'a pas oublié Emmanuel Macron dans la liste pour son couronnement ! Invité à suivre la cérémonie dans l'abbaye de Westminster non loin de la famille royale, le président français a bien répondu présent ce samedi comme il l'avait annoncé lors d'une conférence de presse.
Arrivé juste après Jill Biden au bras de sa petite fille Finnegan, puis de tous les Premiers Ministres du Commonwealth, il était bien sûr accompagné de sa femme Brigitte pour ce grand événement. Toujours très élégante, celle-ci portait une superbe robe claire et n'a pas manqué de saluer tous les hommes d'églises présents sur place. Avec son chignon soigné, la première dame représentait une nouvelle fois le chic à la française !
Au bras de son mari, elle est ensuite entrée dans le lieu historique pour trouver leur place dans le "coin des poètes", au sud de l'abbaye, où ils avaient déjà été placés pour les funérailles d'Elizabeth II, quelques mois auparavant.
Un carré VIP non loin de la famille royale, afin d'assister à la messe et à la cérémonie en compagnie d'autres chefs d'état et dignitaires étrangers. Dont différents premiers ministres britanniques, Ursula van der Leyen, la présidente de la Commission européenne, le président brésilien Lula ou encore Frank-Walter Steinmeier, le président allemand, qui représente son pays en l'absence du chancelier Olaf Scholz (que Charles III a rencontré récemment lors d'un voyage à Berlin).
Côté américain, une autre absence de taille est à signaler puisque Joe Biden, le président, n'a pas fait le déplacement, contrairement à sa femme Jill. Celle-ci, en effet, est bien présente mais aux côtés de sa petite-fille Finnegan, avec qui elle est arrivée ce vendredi.
La tradition américaine, très républicaine, veut en effet que les "présidents évident toute cérémonie royale, quelle qu'elle soit", ont rappelé les spécialistes dans la presse américaine cette semaine, expliquant que la présence du président américain aux obsèques d'Elizabeth II était une "exception". Pour rappel, c'est également la première fois qu'un président français assiste à un couronnement britannique.