Réactualisation du 31 mars à 8h55 : Regardez Maître Simon Tahar expliquer le désarroi de Calogero et son frère.
"Calogero est énormément touché", a déclaré l'avocat du chanteur, Simon Tahar, en exclusivité ce soir sur Europe 1. L'avocat réagissait à la condamnation de son client pour plagiat, une décision de justice prise le 26 mars par le tribunal de grande instance de Paris. Aujourd'hui, le chanteur fait appel et espère ainsi "être lavé de ces accusations."
Rappel des faits : Serge Didier et Arnaud Pierat ont porté plainte pour plagiat contre Calogero. En cause, la chanson Un jour parfait parue sur l'album 3, vendu à 1,4 million d'exemplaires en 2004, dont la ligne de guitare serait similaire à leur oeuvre Le feu de Willial déposée à la Sacem en 2003.
Selon maître Tahar, "il ne s'agit pas d'une affaire de plagiat ordinaire, c'est une affaire singulière car la chanson créée par les plaignants n'a jamais été enregistrée, ni représentée dans aucun concert." Calogero ne connaissant pas les deux plaignants, "la rencontre entre ces deux arrangements musicaux n'est que fortuite, il ne s'agit donc pas de plagiat."
L'avocat rappelle que la plainte ne porte que "sur un arrangement de guitare, pas sur une mélodie, un couplet ou des paroles." Pourtant, Calogero et son frère, Gioacchino Maurici, sont condamnés à verser 40 000 euros en réparation de l'atteinte aux droits patrimoniaux d'auteurs, plus 5 000 euros au titre de l'atteinte aux droits moraux d'auteurs.
"Calogero s'est construit durant des années une réputation de grand compositeur et de grand mélodiste, et on le traite aujourd'hui de contrefacteur. C'est insupportable d'être accusé d'une telle chose", poursuit son avocat sur Europe 1.
Le chanteur est en ce moment en tournée pour défendre L'embellie, son dernier album !