Silvio Berlusconi président du Conseil des ministres italien© Angeli
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Le festival de Cannes est connu à travers le monde pour ses scandales et ses polémiques. L'édition 2010 n'échappe pas à la règle puisque les foudres de la polémique ont déjà touché cette manifestation qui débutera le 12 mai avec la sélection délicate de la série Carlos d'Olivier Assayas ou les propos du député Lionnel Luca sur le film Hors-la-loi de Rachid Bouchareb.
Cette fois, la colère vient du gouvernement italien, et plus précisément du ministre italien de la Culture, Sandro Bondi. Ce dernier refuse de se rendre sur la Croisette à cause d'un film : Draquila, l'Italie qui tremble. Ce documentaire, dont le titre fait allusion à l'Aquila, ville dévastée par un séisme en 2009, dénonce la dérive autoritaire de l'Italie et l'imbroglio de chantages, scandales, escroqueries et inertie de la classe politique, des médias, des habitants et de tout ce qui paralyse ce pays. Cette oeuvre figure dans la sélection officielle, hors compétition et doit être projeté en "séance spéciale".
Le ministre a donc décliné sa participation au 63e festival dénonçant un film de propagande, offensant "la vérité et le peuple italien", indique l'AFP.
Le réalisateur italien figurant dans la sélection officielle de Cannes cette année avec La Nostra Vita, Daniele Luchetti, a vivement critiqué le boycott décidé par le ministre Bondi, très proche du chef du gouvernement Silvio Berlusconi.
Sabina Guzzanti est habituée aux critiques de la part du gouvernement. Cette humoriste populaire en Italie où elle animait sur la télévision publique l'émission satirique " RAIot " a été éjectée après le premier numéro seulement. Ses attaques contre Berlusconi et ses dirigeants n'ont jamais plu et la RAI n'a pas voulu faire face aux plaintes pour diffamation du groupe Mediaset (appartenant à Berlusconi...) Elle en a d'ailleurs fait un documentaire, inspiré du style de Michael Moore, en 2005 intitulé Viva Zapatero.
Cette fois, la colère vient du gouvernement italien, et plus précisément du ministre italien de la Culture, Sandro Bondi. Ce dernier refuse de se rendre sur la Croisette à cause d'un film : Draquila, l'Italie qui tremble. Ce documentaire, dont le titre fait allusion à l'Aquila, ville dévastée par un séisme en 2009, dénonce la dérive autoritaire de l'Italie et l'imbroglio de chantages, scandales, escroqueries et inertie de la classe politique, des médias, des habitants et de tout ce qui paralyse ce pays. Cette oeuvre figure dans la sélection officielle, hors compétition et doit être projeté en "séance spéciale".
Le ministre a donc décliné sa participation au 63e festival dénonçant un film de propagande, offensant "la vérité et le peuple italien", indique l'AFP.
Le réalisateur italien figurant dans la sélection officielle de Cannes cette année avec La Nostra Vita, Daniele Luchetti, a vivement critiqué le boycott décidé par le ministre Bondi, très proche du chef du gouvernement Silvio Berlusconi.
Sabina Guzzanti est habituée aux critiques de la part du gouvernement. Cette humoriste populaire en Italie où elle animait sur la télévision publique l'émission satirique " RAIot " a été éjectée après le premier numéro seulement. Ses attaques contre Berlusconi et ses dirigeants n'ont jamais plu et la RAI n'a pas voulu faire face aux plaintes pour diffamation du groupe Mediaset (appartenant à Berlusconi...) Elle en a d'ailleurs fait un documentaire, inspiré du style de Michael Moore, en 2005 intitulé Viva Zapatero.