A Cannes pour promouvoir Madagascar 3 : Bons Baisers d'Europe avec ses deux complices Marianne James et Anthony Kavanagh, José Garcia s'est prêté au petit rituel du questionnaire cannois.
Le comédien, avant de jouer les têtes d'affiche sur grand écran, a en effet vécu de très nombreux Festivals de Cannes à la grande époque de Nulle part ailleurs : "J'ai commencé ma carrière cannoise en distribuant les cartons d'invitations pour Canal+ pendant le Festival... sans jamais être invité moi-même, bien évidemment. Les choses ont changé quand on a commencé nos conneries avec Antoine."
Le comédien avoue d'ailleurs que ses meilleures années cannoises, il les a passées aux côtés de son ami Antoine de Caunes, en dehors et sur le plateau. "C'était du grand n'importe quoi. Plus les jours avançaient, plus on était crevé, plus on partait en vrille."
L'une de ses plus belles rencontres, José l'a aussi faite sur la Croisette : "Quand nous avions reçu Tony Curtis à Paris, on avait parodié Amicalement vôtre. Je m'étais trouvé nul mais il m'avait dit qu'il avait adoré. Je n'y croyais pas, je le pensais poli. Quelque temps après, sur la Croisette, l'équipe de NPA m'appelle pour me dire que Tony veut me voir. J'ai cru que c'était encore une de leurs blagues jusqu'à ce que Tony Curtis traverse la Croisette pour venir me saluer sur le plateau. C'est une de mes plus grandes fiertés."
Pour Marianne James, sa partenaire dans Madagascar 3, le meilleur souvenir cannois reste l'inauguration de la nouvelle façade du Majestic pour lequel elle avait interprété Le Tourbillon de la vie. "Un moment magique", nous dit-elle. Anthony Kavanagh, pour sa part, se souvient de sa première montée des marches : "Je me suis retourné et là, Jack Nicholson m'emboîtait le pas. J'étais en transe."
Tous ont en revanche insisté sur les travers du Festival de Cannes : "C'est un Festival de castes", a commencé Anthony Kavanagh. Et José Garcia d'insister : "Evidemment, je suis très content d'être privilégié mais c'est difficile de voir les gens qui vivent ici ou les touristes se battre pour un autographe et n'avoir accès à rien. Alors qu'on nous reçoit comme des rois. C'est un peu gênant parfois."