Après avoir multiplié les interviews en France afin de faire la promotion de son quatrième album intitulé Little French Songs, Carla Bruni a accordé un entretien rare au très chic magazine américain Vanity Fair qui pour son numéro du mois de juin revient sur les plus beaux looks de l'ex-mannequin, de ses débuts jusqu'à son entrée à l'Élysée. Alors qu'en France, elle évoque sans détour son amour pour Nicolas Sarkozy ou encore son rôle de première dame qu'elle a profondément apprécié, pour la parution américaine, la chanteuse évoque la maternité et le traitement parfois dur que les médias lui ont réservé, et plus précisément au sujet de sa prise de poids durant sa grossesse.
Si récemment, Carla Bruni confiait à Frédéric Taddéï dans GQ avoir passé en tant que First Lady cinq années "enrichissantes" et "engageantes" durant lesquelles elle s'est tout de même sentie "jugée et enfermée par les médias", elle n'avait encore jamais parlé des propos blessants tenus par certains journalistes après la naissance de sa fille Giulia (1 ans et demi). L'interprète du titre Mon Raymond explique : "Ils disaient 'Elle est grosse'. Ils devenaient vraiment méchants. (...) C'est arrivé à un moment de ma vie où j'étais particulièrement fragile. Je suis plutôt grande avec de bonnes épaules et quand j'avais mes 18 kilos de trop, je ne semblais même pas grosse, j'étais juste horrible. Avoir des enfants quand on est plus âgé, ce n'est pas facile."
Ce qui n'a pas non plus été simple, c'était de conjuguer les sorties officielles au côté de son époux, candidat pour les présidentielles de 2012, et son rôle de maman : "J'étais morte. Nourrir ma fille au sein, me lever toutes les deux heures au milieu de la nuit parce qu'elle avait faim. Et les jours suivants, je devais accompagner mon mari. Tout ça au moment même où j'aurais supplié pour qu'on ne me photographie pas. C'était comme mener une guerre."
Lors de cet entretien, la chanteuse de 43 ans, qui a ensuite montré à la journaliste Maureen Orth une photo de la petite Giulia, a déclaré : "Elle est tellement Sarkozy. (...) Nicolas a trouvé son maître." Et l'ex-première dame adore son Sarkozy, et ce qu'il soit au pouvoir ou non, une chose qu'elle a tenu à préciser en référence aux rumeurs disant qu'elle quitterait l'homme politique lorsqu'il ne serait plus à la tête du pays : "Le pouvoir était justement un des problèmes auxquels nous devions faire face. Ce n'est pas un plaisir. Cela vous rend vulnérable."
Loin des contraintes de la vie de femme de président, Carla Bruni rayonne aujourd'hui en tant que chanteuse. Un travail qui lui prend tout son temps actuellement. Avant d'entamer sa tournée en France et en Europe, la belle participera le 11 mai prochain à l'émission Champs-Elysées sur France 2 à 20h45, et le 12 mai elle sera sur le plateau de l'émission Les Petits Plats de Babette pour sa 100e édition.
Sarah Rahimipour