À l'occasion de la soirée spéciale que la chaîne D8 lui consacre ce 11 décembre, avec la diffusion d'un documentaire sur sa tournée américaine et de son concert à l'Olympia, Carla Bruni a accepté de se confier au Parisien. Dans cette interview très nature, la chanteuse évoque ses débuts difficiles, le soutien de son époux Nicolas Sarkozy (et l'on apprend au passage qu'il dort sans pyjama !), ses enfants Aurélien (13 ans) et Giulia (3 ans) et le brûlot de Valérie Trierweiler... qu'elle révèle avoir lu.
Carla, qui se définit elle-même comme une bâtarde - le père qui l'a élevée n'est pas son père biologique -, a connu plusieurs vies. Elle est installée désormais comme artiste, vient de boucler une grande tournée, sa première, et écrit avec plaisir pour les autres des textes de plus en plus forts comme le remarquait il y a peu son ami Julien Clerc. Mais Carla Bruni explique avoir "beaucoup ramé", comme beaucoup, à ses débuts : "Je suis toujours allée chercher le travail. Si je n'écrivais pas, on ne me ferait pas de chansons. Même comme mannequin, certaines filles ont été découvertes et propulsées en une de Vogue. Moi, j'ai mis 12 ans à y être. Je me mesure ma chance."
Sa plus grande force, sans doute, avoir su brillamment tourner la page du mannequinat et s'épanouir comme auteure et une interprète capable, enfin, d'aller à la rencontre de son public. Et avec beaucoup de recul elle observe : "Je ne sais pas d'où vient mon besoin dévorant de reconnaissance. Je crois que c'est parce que je suis une bâtarde. Sinon, je ne me cognerais pas tout cela. (...) C'est une partie de moi un peu pourrie, seule ou infantile qui a besoin de cela." Ce qui explique sans doute qu'elle comprend celle qui l'a un temps succédé à l'Elysée, Valérie Trierweiler : "J'ai lu [Merci pour ce moment, NDLR] et je me suis dit qu'elle avait sans doute besoin de dire sa vérité, sa part d'histoire." Un besoin partagé par Carla : "Je ne reconnais tellement plus mon image que je fais de temps en temps des interviews. (...) Pour avoir un petit quelque chose qui me ressemble pour de vrai."
Dans Little French Songs in America, le documentaire du photographe de mode Michael Williams que diffusera D8 ce soir à 23 heures, Carla Bruni révèle porter le parfum de Nicolas Sarkozy sur scène. Ça la rassure et elle trouve cela romantique. Le nouveau président de l'UMP l'a accompagnée aux Etats-Unis et a assisté à la plupart de ses concerts. Mais si Carla est soutenue par son époux, ses enfants apprécient peut-être moins qu'elle soit aussi un personnage public : "Mon métier de chanteuse les gêne un peu. Ils me veulent comme leur maman." Pas toujours facile, en effet, de grandir avec des parents célèbres...
Interview à retrouver dans son intégralité dans le Parisien du 11 décembre
Carla Bruni : Little French Songs in America, un documentaire de Michael Williams. Diffusion le 11 décembre à 23 heures sur D8. Cette soirée se poursuivra avec la diffusion du concert à l'Olympia.