Alors que le premier anniversaire de la publication des photos de Julie Gayet et François Hollande approche à grands pas, Closer, à l'origine de l'affaire, frappe un grand coup... Malgré le refus de Valérie Trierweiler de donner la moindre interview à la presse française depuis la parution de son brûlot Merci pour ce moment, l'hebdomadaire publie un entretien que l'ex-première dame a accordé à un média irlandais durant sa tournée outre-Manche...
"Un travail journalistique, pas une vengeance"
C'est à l'Irish Indepent que Valérie Trierweiler s'était confiée, après avoir fait la une du prestigieux Time Magazine et avoir répondu aux questions de la BBC. Closer a simplement acheté cette interview réalisée lors de sa tournée londonienne de novembre. Une pratique courante lorsqu'il s'agit de célébrités américaines, notent nos confrères de Puremédias, mais "tout à fait exceptionnelle concernant les personnalités françaises".
Une fois de plus, Valérie Trierweiler revient sur l'écriture de son ouvrage, "juste un travail de journaliste", alors qu'on lui demandait la genèse de Merci pour ce moment, qui devrait lui rapporter entre 1,3 et 1,7 million d'euros. "Quelque part, j'essayais juste de m'occuper car, du jour au lendemain, je me suis retrouvée sans avoir plus rien à faire", confie la journaliste de Paris Match, qui refuse d'y voir une quelconque vengeance : "L'histoire ne se termine pas comme ça. Et ce n'est pas parce que quelqu'un vous quitte que vous cessez immédiatement d'avoir des sentiments pour cette personne. Ce n'est pas une vengeance. (...) J'ai voulu dire ma vérité, mon histoire, même si cela n'a pas dû être facile pour lui d'entendre tout ce que j'avais à dire."
Thérapie
Une sorte de catharsis pour une femme bafouée, comme elle le confie. C'est pour extérioriser ses "émotions du moment" qu'elle s'est rapidement attelée à l'écriture de Merci pour ce moment, rédigé "dans la douleur". Et alors que la date de sortie de son livre lui était reprochée, elle assure que, dans deux ans, "tout le monde aura oublié l'existence de [s]on ouvrage" et espère ne pas être "un objet de débat lors de la présidentielle".
Jamais Valérie Trierweiler n'a imaginé arrêter l'écriture de Merci pour ce moment, malgré des occasions de se rapprocher de François Hollande. "Mais j'ai voulu continuer coûte que coûte, afin que notre séparation soit nette et définitive", assure-t-elle. Une écriture difficile au moment d'évoquer son hospitalisation, "la rupture" et les "moments de bonheur", pour lesquels elle a "dû faire une pause dans l'écriture, parce que ces souvenirs étaient trop douloureux". Mais écrire sur le comportement de François Hollande ne posa curieusement aucun problème...
Mensonges
Sa dernière rencontre avec le président ? Le 16 novembre dernier, quelques jours avant le départ de Valérie Trierweiler pour Londres. Et une mauvaise surprise pour elle : "Il est passé me voir chez moi, dans ce qui était aussi son ancien appartement. Il est venu me parler du livre. (...) Il voulait savoir quels sujets j'allais aborder. Mais il m'a aussi assuré que Julie Gayet ne venait jamais à l'Élysée. Il était encore en train de me mentir." Au même moment, paraissaient les photos de Julie Gayet et François Hollande ensemble à l'Élysée dans les colonnes de Voici... "Il a menti sur toute la ligne", ajoute-t-elle.
Des mensonges qui ont poussé la journaliste à mettre un terme définitif à leur relation, alors qu'en avril et en mai, elle reconnaissait vouloir encore y croire quand il lui envoyait des fleurs et des messages : "Mais j'ai compris qu'il continuait à mentir. C'est là que j'ai dit stop." En veut-elle à Julie Gayet ? "Non. Je ne l'ai jamais rencontrée, je ne lui ai jamais parlé. Elle ne m'a pas menti. Ce n'est pas par rapport à elle que j'ai voulu écrire ce livre, c'est par rapport à lui."
Ses enfants, sa priorité
Aujourd'hui, Valérie Trierweiler poursuit sa tournée médiatique et ses séances de dédicaces, à la rencontre d'un lectorat qui lui apporte tout son soutien et ne se prive pas de le lui dire. Si "les médias français ont été très durs" avec elle, c'est auprès de ses enfants qu'elle se ressource désormais : "Ma priorité du moment, c'est de retrouver mes enfants, de passer plus de temps avec eux. (...) Les avoir à mes côtés, c'est juste formidable. Je me sens un peu comme une jeune maman. J'ai réuni mes trois enfants autour de moi et c'est tant mieux. Je retire un maximum de plaisir des choses simples comme leur préparer le dîner."
Valérie Trierweiler, une interview de l'Irish Independent à retrouver dans son intégralité dans les colonnes de Closer du 5 décembre 2014