Carla Bruni était très discrète ces dernières semaines. À peine l'avions-nous vue, très sage et parfaite, dans son rôle de première dame lors des commémorations du 11 novembre, célébrant l'armistice de la Première Guerre mondiale, qu'elle redevenait chanteuse à l'Olympia le temps d'un duo avec Marc Lavoine, sur La Noyée de Serge Gainsbourg, lors de la remise du Prix Constantin. Et voilà qu'aujourd'hui, Carla Bruni fait l'objet d'une polémique.
Mardi 16 novembre, dans la salle du Conseil des ministres transformée pour l'occasion en plateau de télévision, Nicolas Sarkozy répond aux questions de Claire Chazal, David Pujadas et Michel Denisot à l'occasion du remaniement ministériel. Carla Bruni n'est pas loin et veille sur son époux. Emmanuel Berretta, journaliste médias très bien informé du magazine Le Point, rapporte aujourd'hui sur le site lepoint.fr une petite phrase malheureuse de la première dame. Alors que David Pujadas interroge le président sur les écoutes et les vols d'ordinateurs de plusieurs rédactions françaises, Carla aurait lâché : "Mais qu'ils sont cons, ces journalistes !" Une petite phrase qui fait aujourd'hui un bon petit buzz, mais puisqu'il n'y a pas d'enregistrement ou de vidéo, le doute reste permis.
Toujours à propos du remaniement, le dernier numéro de Paris Match, paru jeudi, rapporte que lors du dîner qui a suivi, Carla Bruni et Michel Houellebecq, invité, tout juste auréolé de son Prix Goncourt, ont évoqué le projet d'un livre en commun. D'après l'hebdo, il s'agirait d'un ouvrage de poésie écrit à quatre mains par la musicienne (excellente parolière, n'oublions pas) et le bouillant écrivain. A suivre...
En marge de ses activités artistiques, Carla continue son investissement humanitaire. L'ambassadrice du fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et pour la protection des femmes et des enfants contre le sida, réunira les représentants de six associations de lutte contre le sida. Cette rencontre se tiendra le 1er décembre, pour la Journée mondiale de lutte contre cette maladie, indique vendredi un communiqué de l'Elysée. Carla Bruni recevra, à l'Hôtel Marigny, en face de l'Elysée, les représentants de l'Unicef, de l'Unitaid, de l'Agence française de développement, de la Fondation Desmond Tutu et de la société ARP Sélection, distributeur de films.
Une réunion semblable s'était tenue le 1er décembre 2009. Les associations avaient exposé leurs difficultés à la première dame, qui avait promis d'en référer à Nicolas Sarkozy.