"Ils sont adorables et inépuisables, ce qui me laisse parfois épuisée..." En quelques mots, Charlene de Monaco vient de résumer, lors d'une rencontre avec Paris Match relatée dans le nouveau numéro de l'hebdomadaire (en kiosques le 2 mars 2017), le quotidien qu'on devine être le sien depuis la naissance de ses enfants, le prince Jacques et la princesse Gabriella. Un quotidien qui tourne essentiellement autour d'eux et... "c'est du sport", constate l'ancienne nageuse de haut niveau.
Alors que les jumeaux ont fêté leurs 2 ans le 10 décembre 2016, la princesse monégasque énonce ce qu'on a déduit depuis longtemps de sa participation très comptée et sporadique à la vie publique : "J'ai libéré pour eux le plus d'espace possible dans mon agenda de 2017. Ils sont à un âge où tout ce qu'ils vivent et apprennent conditionne le reste de la vie", observe-t-elle.
Jacques et Gabriella se cognent tout le temps
Cette année encore, et en attendant sans doute l'âge de l'entrée à l'école, Charlene privilégiera donc au maximum son rôle de mère à plein temps, choisissant avec soin ses missions philanthropiques et ses apparitions en tant que première dame du Rocher. Histoire de ne rien perdre de ces moments si précieux où les enfants semblent grandir d'heure en heure et où elle peut "passer des heures à les regarder jouer" : "C'est un âge incroyable, où ils vous réclament sans arrêt. Vivre loin de moi semble pour eux inimaginable. Ils veulent tout savoir, tout comprendre, me posent des milliers de questions. Ils veulent aussi tout essayer. Et se cognent tout le temps...", raconte-t-elle avec tendresse, décrivant comment Jacques a puni "de ses petits poings serrés" la "méchante table" contre laquelle Gabriella s'était fait une "énorme bosse".
"Il est très protecteur envers sa soeur. Rien n'est jamais de leur faute, ils se soutiennent, se réconfortent", ajoute-t-elle. Et elle-même les couve tous deux "comme une lionne", écrit Paris Match. Un trio totalement fusionnel... Le plus frustré dans l'histoire est sans doute le prince Albert, qui, "accaparé par ses fonctions, souvent en voyage, les retrouve ici ou là, dès qu'il le peut". Autant d'obligations au cours desquels le souverain ne manque parfois pas de s'ouvrir sur cette paternité qui a changé sa vie.
Quand la princesse Charlene se trouve séparée de ses enfants, elle n'a guère le temps de culpabiliser, car son temps est judicieusement employé. Vendredi dernier, si elle était éblouissante dans une robe en lamé, c'était pour une soirée de gala organisée par sa fondation (dédiée à la prévention des morts par noyade et l'éducation par le sport) en partenariat avec l'AMREF Flying Doctors, principale ONG de santé publique africaine ; le lendemain, on la retrouvait comme annoncé sur l'hippodrome de Cagnes-sur-mer pour le premier Charity Mile, une course hippique dont le concept (chaque cheval se voit affecter par tirage au sort une association et l'ordre d'arrivée détermine le montant des sommes distribuées) a été imaginé dans son pays d'origine, l'Afrique du Sud, et dont son père, précise Match, lui a soufflé l'idée. La journaliste de l'hebdomadaire français, qui l'y a suivie, décrit comment son visage s'est illuminé et les mots chargés d'excitation "j'ai gagné, j'ai gagné" sont sortis de sa bouche lorsque le cheval qu'elle avait choisi, Miracle des aigles, a franchi la ligne le premier.
Il y a une autre raison qui oblige la princesse Charlene à se passer de la présence des jumeaux, profitant qu'ils font la sieste ou sont à la crèche, la même qui l'incite à ne pas laisser repousser ses cheveux pour l'instant : "Je m'entraîne si souvent...", dit-elle. Et pour cause : si elle ne fait plus de compétition de natation (mais elle nage encore beaucoup, entraînant souvent avec elle Jacques et Gabriella, qui "connaissent toutes les piscines de la principauté"), elle se prépare à relever un nouveau défi sportif. Après ses éprouvants exploits en stand-up paddle en juillet 2016, elle se lancera le 4 juin prochain dans le Riviera Water Bike Challenge et s'entraîne logiquement dur, comme la couverture de Paris Match l'indique : 21 kilomètres en Water Bike en pleine mer entre la principauté et Nice, "en relais par équipes mêlant illustres sportifs et amateurs", au profit de la construction d'un complexe nautique au Burkina Faso, où 90% de la population ne sait pas nager. De généreux donateurs pourront décrocher une place dans son équipe à l'occasion d'une soirée de gala programmée le 24 mars au Yacht Club de Monaco.
Reportage et rencontre à découvrir en intégralité dans Paris Match, aujourd'hui en kiosques.