Le 1er octobre 2018, Charles Aznavour mourait. Deux après après sa triste disparition, son fils Mischa brise le silence dans les pages de France dimanche, paru le vendredi 9 octobre 2020. Il apprend comment sa mère, Ulla Thorsell, dernière épouse du chanteur, gère le deuil de son grand amour. "Après cinquante-quatre ans de vie commune avec mon père, c'est très dur pour elle. Il lui manque énormément", déplore Mischa Aznavour.
"Mais c'est une femme forte, et avec mon frère Nicolas et ma soeur Katia, on l'entoure beaucoup. Comme elle vit à Genève, je passe tous les jours une heure ou deux avec elle", poursuit le restaurateur. Au cours de cet entretien, il revient sur son enfance, lui qui a surtout été élevé par sa maman. Son père était naturellement très occupé par son travail, sa passion. C'est d'ailleurs "en activité" que Charles Aznavour souhaitait s'en aller.
Mischa Aznavour commence par expliquer que son papa avait "très peur" de la mort. "Quand on grandit dans une communauté qui a vécu un génocide, telle que la communauté juive ou arménienne, on ne peut pas être serein face à la mort. Avec tout ce que l'on nous raconte, on est forcément tous un peu névrosés ! Mon père disait toujours : 'Je ne veux pas mourir sur scène comme Molière, mais en activité.' Et c'est ce qu'il s'est passé. Il était encore en représentation deux semaines avant sa disparition !", développe-t-il.
Aujourd'hui Mischa Aznavour continue de faire vivre son père à travers ses oeuvres. "Chaque jour qui passe, mon père est dans toutes mes pensées et dans mon coeur, donc je ne me rends pas encore bien compte de son absence. De plus, j'ai été très occupé à travailler sur la sortie du documentaire Le Regard de Charles, entre ça et la Fondation Aznavour, au final, on a l'impression qu'il est toujours présent au quotidien parmi nous", a tendrement confié le restaurateur de 49 ans.
Retrouvez l'interview de Mischa Aznavour en intégralité dans le dernier numéro de France dimanche.