La couverture du magazine Elle du 21 octobre 2011
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Un film présenté à Cannes (Melancholia), réalisé par l'homme aux controverses, Lars von Trier, un bébé, Joe, son troisième enfant avec Yvan Attal, né le 16 juillet, un nouveau tournage avec son compagnon, et désormais un nouveau disque de live et d'inédits, prévu dans les bacs le 5 décembre, intitulé Stage Whisper... L'année 2011 est donc bien remplie pour Charlotte Gainsbourg. Sa personnalité, l'arrivée de son bébé et son rôle de mère... La fille de Serge Gainsbourg et de Jane Birkin se raconte pour le magazine Elle. Extraits.
Etre maman à 40 ans est une nouvelle aventure pour l'actrice, chanteuse et égérie de Balenciaga, qui se demande d'ailleurs : "Est-ce vraiment le dernier ? [...] Je ne ferme pas la porte pour le moment. [...] Moi, j'aimerais bien en avoir plus." Cependant, elle admet qu'avoir un enfant passé la quarantaine n'est pas simple comme l'enfant grandit : "Mère à 40 ans, lorsque votre enfant en à 20, vous en avez 60. Moi, j'ai perdu mon père à 19 ans, ce qui m'a complètement foutu en l'air. Mais qui prévoit de mourir à 62 ans ? Je pense qu'il faut vivre le plus intensément possible."
La petite Joe rejoint Alice, 9 ans, et Ben, 14 ans : "Il y a une telle différence d'âge entre les premiers et la troisième que j'ai l'impression que je ne sais rien, que c'est ma première enfant. [...] Je suis plus décontractée dans les conneries. On fait n'importe quoi, mais ça n'est pas grave." Avec humour, elle se remémore ses premiers pas de maman : "On est encore plus réac que des vieux. On lit tous les livres, on est persuadés qu'il faut agir comme ci, ou comme ça." Maman d'une famille désormais nombreuse, elle livre ses réflexion sur la place de chaque enfant dans une fratrie : "Comme le premier s'en prend plein la tête, derrière, on passe totalement inaperçue. [...] Et le troisième, c'est l'enfant chéri."
Timide, Charlotte l'est, elle l'avoue d'ailleurs. Mais cela ne l'a pas empêché de tourner avec un cinéaste adepte de l'extrême dans Antichrist et Melancholia, ou de chanter sur la scène du festival de Coachella devant cinq à sept mille personnes. "J'ai une timidité naturelle qui m'empêche d'être [happée par le travail], et puis, je ne suis pas boulimique de travail." Pudique des sentiments, elle ne se sent pas femme, gardant une espèce d'adolescence prolongée. Pourtant, elle sait être parfaitement lookée. Elle se souvient : "Enfant, on me prenait toujours pour un garçon. J'avais les cheveux courts, on m'appelait 'mon petit gars' et j'en jouais, car ça faisait plaisir à ma mère." Aujourd'hui, Charlotte est très sereine : "Maintenant que j'ai 40 ans, que je ne peux rien y faire, que je vois bien que je ne me suis transformée dans la nuit, ça va mieux." Elle prend le temps de savourer la vie.
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le magazine Elle du 21 octobre
Etre maman à 40 ans est une nouvelle aventure pour l'actrice, chanteuse et égérie de Balenciaga, qui se demande d'ailleurs : "Est-ce vraiment le dernier ? [...] Je ne ferme pas la porte pour le moment. [...] Moi, j'aimerais bien en avoir plus." Cependant, elle admet qu'avoir un enfant passé la quarantaine n'est pas simple comme l'enfant grandit : "Mère à 40 ans, lorsque votre enfant en à 20, vous en avez 60. Moi, j'ai perdu mon père à 19 ans, ce qui m'a complètement foutu en l'air. Mais qui prévoit de mourir à 62 ans ? Je pense qu'il faut vivre le plus intensément possible."
La petite Joe rejoint Alice, 9 ans, et Ben, 14 ans : "Il y a une telle différence d'âge entre les premiers et la troisième que j'ai l'impression que je ne sais rien, que c'est ma première enfant. [...] Je suis plus décontractée dans les conneries. On fait n'importe quoi, mais ça n'est pas grave." Avec humour, elle se remémore ses premiers pas de maman : "On est encore plus réac que des vieux. On lit tous les livres, on est persuadés qu'il faut agir comme ci, ou comme ça." Maman d'une famille désormais nombreuse, elle livre ses réflexion sur la place de chaque enfant dans une fratrie : "Comme le premier s'en prend plein la tête, derrière, on passe totalement inaperçue. [...] Et le troisième, c'est l'enfant chéri."
Timide, Charlotte l'est, elle l'avoue d'ailleurs. Mais cela ne l'a pas empêché de tourner avec un cinéaste adepte de l'extrême dans Antichrist et Melancholia, ou de chanter sur la scène du festival de Coachella devant cinq à sept mille personnes. "J'ai une timidité naturelle qui m'empêche d'être [happée par le travail], et puis, je ne suis pas boulimique de travail." Pudique des sentiments, elle ne se sent pas femme, gardant une espèce d'adolescence prolongée. Pourtant, elle sait être parfaitement lookée. Elle se souvient : "Enfant, on me prenait toujours pour un garçon. J'avais les cheveux courts, on m'appelait 'mon petit gars' et j'en jouais, car ça faisait plaisir à ma mère." Aujourd'hui, Charlotte est très sereine : "Maintenant que j'ai 40 ans, que je ne peux rien y faire, que je vois bien que je ne me suis transformée dans la nuit, ça va mieux." Elle prend le temps de savourer la vie.
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le magazine Elle du 21 octobre