Ce qui devait arriver, arriva : habitué aux démêlés avec la justice, Chris Brown a été arrêté vendredi 14 mars à Malibu dans l'ouest de Los Angeles et emprisonné pour violation de sa mise à l'épreuve, ont rapporté les autorités locales.
C'est le bureau du shérif qui a annoncé la nouvelle, précisant au passage que le rappeur de 24 ans avait été arrêté en début d'après-midi et surtout placé en détention sans possibilité de libération sous caution. Condamné à une liberté surveillée d'une durée de 5 ans depuis l'agression, en 2009, de son ancienne petite-amie, la chanteuse Rihanna, Chris Brown n'a en effet pas respecté les termes du "contrat" et a enfreint sa mise à l'épreuve.
Si les autorités n'ont pas précisé la nature de cette violation, le site TMZ rapporte, de son côté, que le bad boy a en réalité été expulsé de l'établissement où il suivait une cure de désintoxication, et ce, pour "manquement au règlement".
En octobre dernier, Chris Brown avait en effet été condamné dans une énième affaire à suivre une rehab afin de régler ses problèmes de dépendance à l'alcool et à la drogue mais aussi de gérer davantage ses accès de colère. Viré un mois plus tard d'un premier centre, le rappeur avait intégré un autre établissement dans la foulée - à son grand désespoir.
Lors d'une audience en février, faisant suite à une série d'incidents violents susceptibles de remettre en cause sa liberté surveillée, le juges James Brandlin, en charge de l'affaire, avait ordonné au chanteur de poursuivre sa désintoxication mais l'avait averti que tout nouvel impair le conduirait droit en prison. Nous y voilà donc. Difficile néanmoins de savoir, à cette heure, ce que Chris Brown a fait pour se voir remercier du centre où il "séjournait".
Toujours est-il que cela est loin d'arranger les affaires du chanteur qui n'a décidément pas fini d'avoir maille à partir avec la justice américaine. En 2013 déjà, les autorités californiennes avaient déjà rappelé le chanteur à l'ordre plusieurs fois, notamment pour diverses violations de sa mise à l'épreuve. Ce qui lui a valu 1 000 heures supplémentaires de travaux d'intérêt général - en plus des 180 jours en 2009 dans le sordide dossier Rihanna.