Christine Ockrent à Cannes, en mai 2010.© Abaca
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Jeudi 26 mai, Christine Ockrent annonçait dans les pages du Figaro qu'elle quittait définitivement l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF), dont elle était jusqu'alors numéro 2, en précisant toutefois : "Je ne démissionne pas. Rien ni personne ne peut m'y contraindre. Je prends acte de ma révocation déguisée et sans motif." Ce départ est l'épilogue d'un combat que l'ex-présentatrice du Soir 3, éditorialiste et ex-boss de L'Express mène depuis de longs mois pour prouver son innocence dans une affaire d'espionnage.
Dans les colonnes du Journal du dimanche, en kiosques le 29 mai, elle revient sur son départ "forcé" de l'AEF. "Il n'était pas question de partir avant que l'enquête de police sur une affaire d'espionnage à laquelle je suis totalement étrangère soit close, et avant d'être entendue par les missions de l'Inspection des Finances, du Sénat et de l'Assemblée nationale. C'est fait. Puisque personne ne bougeait, à commencer par le PDG de l'AEF, il y a un moment où il faut savoir sortir de l'impasse. Je le fais", a-t-elle précisé dans l'hebdomadaire d'information.
Une affaire dont elle n'exclut pas de livrer une version plus "personnelle", pourquoi pas dans un ouvrage : "J'ai quelques cahiers", lâche-t-elle, à ce sujet.
C'est Le Point qui, en décembre dernier, révélait ce qui faisait trembler les murs de l'AEF depuis quelque temps déjà... La plus proche collaboratrice de Christine Ockrent, Candice Marchal, faisait l'objet d'une enquête sur un espionnage présumé. Cette dernière aurait en effet fouillé depuis son domicile dans les ordinateurs des principaux dirigeants de l'AEF. Cette femme, qui n'était autre que le bras droit de Christine Ockrent, fait partie des suspects principaux de cette affaire, au même titre que l'un des amis de la journaliste, Thibault de Robert, qui serait passé aux aveux il y a trois semaines. Ont-ils espionné la direction de France 24 pour le compte de Christine Ockrent ? C'est ce que l'enquête va tenter de prouver. Les bureaux de l'Audiovisuel extérieur de la France et les domiciles des suspects ont d'ailleurs fait l'objet d'une perquisition au début du mois.
Pour celle qui se considère ni plus ni moins comme la "victime" d'une machination, il n'était pas question de démissionner de cette antenne, qui gère les diffusions de chaînes françaises à l'étranger telles que France 24, RFI et, partiellement, TV5 Monde.
Désormais "libre", elle publiait dans les colonnes du quotidien International Herald Tribune, ce samedi 28 mai, un article qu'elle considère comme son "premier papier de femme libre". Elle a choisi de s'intéresser au G8 qui se tient actuellement à Deauville.
Joachim Ohnona
Dans les colonnes du Journal du dimanche, en kiosques le 29 mai, elle revient sur son départ "forcé" de l'AEF. "Il n'était pas question de partir avant que l'enquête de police sur une affaire d'espionnage à laquelle je suis totalement étrangère soit close, et avant d'être entendue par les missions de l'Inspection des Finances, du Sénat et de l'Assemblée nationale. C'est fait. Puisque personne ne bougeait, à commencer par le PDG de l'AEF, il y a un moment où il faut savoir sortir de l'impasse. Je le fais", a-t-elle précisé dans l'hebdomadaire d'information.
Une affaire dont elle n'exclut pas de livrer une version plus "personnelle", pourquoi pas dans un ouvrage : "J'ai quelques cahiers", lâche-t-elle, à ce sujet.
C'est Le Point qui, en décembre dernier, révélait ce qui faisait trembler les murs de l'AEF depuis quelque temps déjà... La plus proche collaboratrice de Christine Ockrent, Candice Marchal, faisait l'objet d'une enquête sur un espionnage présumé. Cette dernière aurait en effet fouillé depuis son domicile dans les ordinateurs des principaux dirigeants de l'AEF. Cette femme, qui n'était autre que le bras droit de Christine Ockrent, fait partie des suspects principaux de cette affaire, au même titre que l'un des amis de la journaliste, Thibault de Robert, qui serait passé aux aveux il y a trois semaines. Ont-ils espionné la direction de France 24 pour le compte de Christine Ockrent ? C'est ce que l'enquête va tenter de prouver. Les bureaux de l'Audiovisuel extérieur de la France et les domiciles des suspects ont d'ailleurs fait l'objet d'une perquisition au début du mois.
Pour celle qui se considère ni plus ni moins comme la "victime" d'une machination, il n'était pas question de démissionner de cette antenne, qui gère les diffusions de chaînes françaises à l'étranger telles que France 24, RFI et, partiellement, TV5 Monde.
Désormais "libre", elle publiait dans les colonnes du quotidien International Herald Tribune, ce samedi 28 mai, un article qu'elle considère comme son "premier papier de femme libre". Elle a choisi de s'intéresser au G8 qui se tient actuellement à Deauville.
Joachim Ohnona