Victime de harcèlement, Christophe Willem quittait Twitter, le 18 janvier dernier. Au journal Le Parisien, le célèbre chanteur raconte en détail le cauchemar que lui a fait subir son harceleuse et révèle que la fan en question a depuis tenté de se racheter.
"Pendant cinq ans, une personne m'a harcelé quotidiennement en parasitant mon fil d'infos. Je recevais 300 messages d'insultes par jour, et lorsque je bloquais son compte, elle en recréait un immédiatement : depuis septembre, j'ai bloqué 400 comptes", annonce l'ex-Nouvelle star de 32 ans. L'affaire est allée si loin que le chanteur a souhaité porter plainte contre son harceleuse. Une envie vite écourtée puisque Twitter n'a pas accepté de transmettre à l'artiste l'adresse IP de cette dernière, la police considérant alors que la plainte n'est pas recevable et que de, toute façon, "c'est la rançon de la notoriété".
Agacé par ce qu'il appelle "un problème de régulation sur les réseaux sociaux", Christophe Willem déclare : "Twitter a construit son empire sur l'anonymat de la lâcheté, au nom d'une liberté d'expression qui vire à la liberté de nuire et de détruire. C'est une zone de non-droit. Imaginez si la même incivilité régnait dans la vie !"
Depuis la fermeture de son compte Twitter, l'artiste continue donc d'échanger avec ses fans via Facebook, réseau social où les adresses mails sont contrôlées et le nombre de comptes par personne limité. Quant à la harceleuse ? Bien sûr, elle n'a pas manqué de se rendre sur le site de Mark Zuckerberg mais, à cause de l'absence d'anonymat qui va avec peut-être, elle s'est un peu calmée.
Comme l'indique d'ailleurs le journal, la femme en question a, "cachée derrière trois adresses différentes", envoyé des excuses sur le compte Facebook du chanteur. Un début de preuve du harcèlement dont est victime Christophe Willem. Mais comme il le précise : "Ce sont des aveux. Pour la loi, ça ne suffit pas !"