Ce dimanche 20 novembre, Frédéric Lopez présentait un nouveau numéro de son émission Un dimanche à la campagne sur France 2. L'animateur recevait Julie de Bona, Jean-Pierre Elkabbach et Christophe Willem. Tous sont revenus sur des moments forts de leur vie.
Durant l'émission, Christophe Willem a évoqué son adolescence qui correspond à une période chaotique de sa vie. "C'était l'horreur, a-t-il reconnu. J'étais très stigmatisé. Ma voix était beaucoup plus aiguë qu'elle l'est aujourd'hui." Au cours de son adolescence, Christophe Willem a été victime de harcèlement scolaire en raison de sa voix efféminée. "Il y a toujours une partie féminine chez moi qui est très présente et qui n'a jamais été gênante. À 11 ans, on vous taxe de pédé, de tout un tas de mots alors que vous n'avez aucune sexualité. La plus grosse violence de cette partie-là de ma vie, c'est la sensation de solitude quand vous vous faites insulter, tabasser..."
Des surveillants me disaient : 'Oui mais en même temps, c'est vrai que t'es efféminé
Face à Julie de Bona, Frédéric Lopez et Jean-Pierre Elkabbach, Christophe Willem est revenu sur un épisode traumatisant de son adolescence : "Je me souviens de scènes vraiment violentes où j'allais voir des surveillants et ils me disaient : 'Oui mais en même temps c'est vrai que t'es efféminé.' Donc, on me disait en gros : 'C'est de ta faute quoi.'" Les années collège à présent derrière lui, le chanteur de 39 ans a pu finalement se retrouver au lycée : "Le lycée ça a été salutaire comme période dans ma vie parce que d'un seul coup, je rencontrais un monde plus adulte, moins bête d'une certaine manière sur ces questions-là aussi, tout en n'ayant pas de sexualité." C'est d'ailleurs au lycée qu'il a rejoint un groupe de gospel. Une expérience musicale qui lui a permis de retrouver confiance en lui : "J'étais fasciné par le travail des harmonies et dont l'individualité de chacun créait un groupe puissant", a-t-il expliqué.