Elle a un temps officié comme chroniqueuse autour de la table de Touche pas à mon poste (C8), auprès de Cyril Hanouna. Désormais, elle anime Face à l'info, émission phare de CNEWS. Christine Kelly est donc habituée aux débats et autres sujets sensibles. Mais en novembre 2021, elle avait été choquée par la teneur des propos qu'un internaute avait tenu à son encontre. Cyber-harcelée et menacée de décapitation, elle avait pris la décision de porter plainte. Près d'un an plus tard, le verdict est tombé !
Il s'appelle Patrick K., est âgé de 50 ans et est présenté comme ingénieur informaticien d'origine camerounaise. Son tort ? Avoir menacé Christine Kelly publiquement sur les réseaux sociaux via une lettre ouverte mais aussi dans un mail privé ainsi que sur sa ligne de téléphone, privée également. Ce mercredi 5 octobre 2022, le tribunal correctionnel de Paris l'a condamné à 18 mois de prison avec sursis. Ce n'est pas tout : il doit verser à la victime la somme de 10 000 euros, au regard de son préjudice psychologique. Rappelons que la magistrate avait initialement requis 12 mois de prison avec sursis et une amende de 1000 euros. La décision finale a donc été au-delà. "Cette condamnation est une victoire pour les femmes harcelées parce qu'elles font leur métier", a lâché la journaliste à l'issue de l'audience.
Puis, sur les réseaux sociaux, elle a partagé une photo d'elle accompagnée de ses deux avocats, Maître Arash Derambarsh et Maître Besma Maghrebi. "Merci à mes avocats pour cet accompagnement jusqu'à condamnation ce matin. Je suis très émue", écrit-elle. De son côté, celui qui avait déjà défendu Pierre Ménès par le passé a également pris la parole sur Instagram : "Après des mois de souffrances face à de graves menaces et de harcèlements en ligne contre Madame @christine_kellylea, le tribunal correctionnel du tribunal judiciaire de Paris vient de condamner lourdement un homme à : 1) 18 mois de prison avec sursis. 2) Un stage de citoyenneté (sur le cyber harcèlement). 3) Une interdiction de contact direct et indirect avec la victime pendant 5 ans. 4) 10.000 euros au regard de son préjudice psychologique (que Madame Kelly souhaite reverser dans son intégralité à son association K d'urgences qui vient en aide aux femmes monoparentales). Avec ma consoeur et amie Maître @besma_maghrebi, nous sommes très fiers d'avoir aidé et accompagné une femme journaliste si courageuse et charismatique." Un réel soulagement pour Christine Kelly, hospitalisée ces derniers mois, qui a longtemps souffert de la situation.