Dans quelques jours, Leonor, fille aînée du roi Felipe VI et de la reine Letizia d'Espagne, fera sa première communion. Le 20 mai 2015, la demoiselle, qui réalise depuis l'avènement de son père sur le trône des débuts très convaincants en tant que princesse des Asturies, vivra ce moment particulier en compagnie de petits camarades du collège Santa Maria de los Rosales, lors d'un office en l'église Notre-Dame de l'Assomption d'Aravaca, dans la banlieue de Madrid. Et tandis que l'événement fait couler de l'encre, entre engouement autour de la parfaite blondinette et polémique concernant les mesures de sécurité drastiques qui seraient imposées par le couple royal (pas plus de deux accompagnants par famille de communiant !), une de ses cousines lui a grillé la politesse en toute discrétion...
Irene Urdangarin y Borbon, benjamine et seule fille des quatre enfants de la princesse Cristina d'Espagne et son mari Iñaki Urdangarin, vient en effet de franchir ce cap spirituel. Samedi 2 mai, à un mois de son 10e anniversaire (le 5 juin) et cependant que la duchesse Catherine de Cambridge accouchait à Londres de la princesse Charlotte, Irene revêtait une belle robe blanche et faisait sa première communion. Contrairement à ses grands frères Juan (15 ans), Pablo (14 ans) et Miguel (13 ans), ce n'est pas en Espagne, mais en Suisse, où sa famille vit pour ainsi dire en exil suite à l'éclatement de l'affaire de détournement de fonds de l'Instituto Noos dans laquelle l'infante Cristina et son époux ont été mis en examen, qu'elle a communié.
Pour l'occasion, sa mamie la reine Sofia d'Espagne avait fait le déplacement depuis Madrid, pour la première fois depuis octobre 2014 et l'anniversaire de son petit-fils Juan. Venue accompagnée de sa soeur la princesse Irene, l'épouse du roi Juan Carlos Ier a pris la pose avec Cristina, Iñaki et leurs trois garçons réunis autour de la jeune Irene : un magnifique portrait de famille qu'ont publié notamment nos confrères de Hola!. Tante de l'héroïne du jour, l'infante Elena était également présente en Suisse pour la communion, qui a eu lieu dans l'église du petit village suisse d'Hermance, sur la rive sud du Lac Léman, proche de Genève et mitoyenne de la frontière française. Son fils Felipe, très élégant en costume cravate, était avec elle (on a revu le week-end dernier le jeune homme en compagnie de son père Jaime de Marichalar, dont l'infante est divorcée, lors de la finale de l'open de tennis de Madrid). Irene Urdangarin portait d'ailleurs la robe blanche utilisée en mai 1972 par l'infante Elena, et en mai 1973 par sa mère Cristina ! Une vraie histoire de famille...
Parmi les autres proches venus assister à ce moment unique figuraient Claire Libaert, mère d'Iñaki Urdangarin, Cristina de Bourbon-Siciles ou encore Rosario Nadal, ex-épouse du prince Kyril de Bulgarie.
Une parenthèse enchantée... en attendant le procès
Sans aucun doute, ce rare rassemblement familial aura fait beaucoup de bien à l'infante Cristina et sa tribu, bien isolés depuis leur expatriation. A Genève, ils mènent une vie des plus discrètes, semblant ne guère nouer de liens avec la population locale. Et si la princesse est occupée par ses activités professionnelles, le quotidien de son mari Iñaki, en attendant le procès, est surtout rythmé par ses séances de jogging et les promenades du chien.
En août 2013, alors qu'elle n'était pas encore personnellement incriminée dans ce dossier, la fille cadette du roi Juan Carlos Ier et de la reine Sofia partait s'installer avec ses quatre enfants à Genève - officiellement en lien avec ses responsabilités à la tête de la branche internationale de la fondation La Caixa - tandis que son époux demeurait à Barcelone. La somptueuse maison qu'ils y avaient, dans la banlieue chic de Pedralbes, avaient été saisie en novembre de la même année pour couvrir la caution de 6,1 millions d'euros fixée par le juge José Castro concernant Iñaki Urdangarin et son ancien associé Diego Torres, également mis en examen dans l'affaire Noos. Acquise en 2004 pour 5,8 millions d'euros par le duc et la duchesse de Palma, la vente de la magnifique villa a été autorisée en début d'année 2015, pour presque 7 millions d'euros - la fille du roi et son conjoints avaient jusqu'au 8 avril pour s'acquitter d'amendes pour leur responsabilité civile s'élevant respectivement à 2,3 et près de 15 millions d'euros.
Le 8 avril, après des vacances en famille en Toscane non loin de Florence, l'infante Cristina enregistrait in extremis par le biais de ses avocats des documents pour sa défense concernant des accusations de fraude fiscale pesant également sur son couple et sa société Aaizon. Avec tous les éléments de défense des différents prévenus en main, le juge Castro va pouvoir décider prochainement de la date d'ouverture du procès, qui pourrait avoir lieu fin 2015 - mais plus vraisemblablement en 2016.