Danièle Thompson lors du Festival de Cannes le 19 mai 2013© BestImage
La suite après la publicité
La réalisatrice Danièle Thompson est au Festival de Cannes en raison de la présentation, en version restaurée, de La Reine Margot dans le cadre de Cannes classics. Ayant coscénarisé ce long métrage avec le réalisateur Patrice Chéreau, elle est très émue à l'idée de revoir ce film vingt ans après. Son arrivée sur la Croisette est aussi l'occasion de revenir sur l'échec critique et public de son dernier film, Des gens qui s'embrassent.
Mené par Kad Merad, Eric Elmosnino, Valérie Bonneton ou encore Max Boublil et doté de beaucoup de promotion, ce film choral a récolté de nombreuses critiques négatives de la part de la presse, mais le papier du journaliste Eric Libiot dans L'Express du 10 avril, jour de la sortie du film, titré "Mauvaise haleine" sort du lot. "Lorsque vous évoquez mon mépris du public, je vois rouge," écrit l'artiste qui avait décidé de réagir à travers une tribune diffusée par Le Film français, utilisant l'expression "gerbe de vomi" pour qualifier la critique.
A la demande du Film français, la cinéaste de La Bûche et Fauteuils d'orchestre fait une nouvelle fois part de son ressenti sur le mauvais accueil de sa comédie chorale : "Il est peut-être encore trop tôt. D'autant plus que je rentre de Los Angeles et du Brésil, où le film sortira dans un mois, et qu'il y a été fort bien reçu. J'ai toujours été terrorisée par la seconde semaine d'exploitation, car généralement mes films enregistrent d'excellentes premières semaines. Là, je n'ai pas eu à m'angoisser car le public n'est même pas venu à la première ! La critique a été atroce, unanime et d'une grande violence. Ce type de rejet, je ne l'avais pas expérimenté, donc forcément, ensuite on se remet en question. Je suis actuellement perplexe par rapport à la différence entre l'accueil français et celui que je reçois à l'étranger."
Pour digérer un tel revers, Danièle Thompson a la solution, se remettre au travail : "J'aime travailler, c'est ce qui me remet en place. Et je l'ai fait de suite. J'ai quelque chose de très précis en tête aujourd'hui."
Mené par Kad Merad, Eric Elmosnino, Valérie Bonneton ou encore Max Boublil et doté de beaucoup de promotion, ce film choral a récolté de nombreuses critiques négatives de la part de la presse, mais le papier du journaliste Eric Libiot dans L'Express du 10 avril, jour de la sortie du film, titré "Mauvaise haleine" sort du lot. "Lorsque vous évoquez mon mépris du public, je vois rouge," écrit l'artiste qui avait décidé de réagir à travers une tribune diffusée par Le Film français, utilisant l'expression "gerbe de vomi" pour qualifier la critique.
A la demande du Film français, la cinéaste de La Bûche et Fauteuils d'orchestre fait une nouvelle fois part de son ressenti sur le mauvais accueil de sa comédie chorale : "Il est peut-être encore trop tôt. D'autant plus que je rentre de Los Angeles et du Brésil, où le film sortira dans un mois, et qu'il y a été fort bien reçu. J'ai toujours été terrorisée par la seconde semaine d'exploitation, car généralement mes films enregistrent d'excellentes premières semaines. Là, je n'ai pas eu à m'angoisser car le public n'est même pas venu à la première ! La critique a été atroce, unanime et d'une grande violence. Ce type de rejet, je ne l'avais pas expérimenté, donc forcément, ensuite on se remet en question. Je suis actuellement perplexe par rapport à la différence entre l'accueil français et celui que je reçois à l'étranger."
Pour digérer un tel revers, Danièle Thompson a la solution, se remettre au travail : "J'aime travailler, c'est ce qui me remet en place. Et je l'ai fait de suite. J'ai quelque chose de très précis en tête aujourd'hui."