Les relations de Delphine Jubillar avec son mari Cédric, principal suspect dans cette affaire non résolue depuis décembre 2020 sont passées au crible, mais pas seulement. Les liens entre l'infirmière de Cagnac-les-Mines avec la mère de son époux sont aussi en question. Nadine, très fusionnelle avec son fils, tient une place particulière dans ce dossier. Dans Le Figaro, ses relations avec la disparue sont mises en lumière, révélant que peu avant la nuit fatidique, la jeune femme avait coupé les ponts avec belle-mère.
Inscrite sur un site de rencontres alors que son couple bat de l'aile et qu'elle souhaite ouvertement se séparer, Delphine Jubillar a fait la rencontre d'un autre homme durant l'été 2020. Si elle est particulièrement secrète sur son couple cachée auprès de ses proches, Cédric a fini par avoir des doutes. Le peintre-plaquiste en a parlé avec sa mère. Afin de protéger le couple de son fils qu'elle voit se déliter, elle a accepté de répondre à sa demande : espionner sa belle-fille. Son amant a confié au Figaro que Delphine ne lui a pas pardonné cela et a coupé les ponts avec elle. Malgré les excuses de sa belle-mère, elle n'est pas revenue pas sur sa décision.
Dans le documentaire consacré à l'affaire et diffusé sur BFMTV, l'avocate de Nadine avait apporté d'autres précisions : elle a été prise à part dans le couple que formait son fils avec la disparue du Tarn. En effet, il l'a surveillait à travers une application de géolocalisation qu'il avait installé sur le téléphone de sa femme, arguant que "si elle a un amant, je lui mettrais à l'envers..." Sauf que la trentenaire a découvert qu'elle était traquée comme l'explique la femme de loi : "Elle a reçu une notification l'avertissant de tout ça. C'est à ce moment là que Cédric a demandé à sa mère de dire que c'était elle qui avait mis ça en place. ce qu'elle a fait. Elle a simplement voulu comme beaucoup de mères couvrir son fils sur une bêtise que son fils aurait fait..."
Avec son amant, loin d'être une aventure passagère, Delphine souhaitait refaire sa vie. La femme de son amoureux était d'ailleurs au courant et digérait cette nouvelle. Pour le mari de la disparue du Tarn, cela voulait dire la fin de son couple qu'il a tenté de sauver, à sa façon et en vain. Au psychiatre qui l'a analysé en prison, il dira : "J'ai essayé de la reconquérir, je suis tombé sur un mur." Pour l'infirmière, leur couple est fini et elle veut tourner la page comme elle a pu lui dire dans des conversations sur Facebook révélées : "Fous-moi la paix, demain j'appelle un avocat. C'est mort, plus de retour en arrière ."
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.