Peu après la disparition de Delphine Jubillar au mois de décembre 2020, des recherches ont été entreprises pour trouver une trace de l'infirmière du Tarn, maman de deux enfants et en instance de divorce avec son époux Cédric. Dix-huit mois plus tard et malgré d'importants moyens mis en oeuvre et de matériels perfectionnés, les autorités n'ont pas trouvé de trace de la trentenaire. Une autre méthode de fouille a été mise en place en cette fin du mois de juin.
La zone semble avoir été passée au peigne fin et pourtant, aucun signe de Delphine Jubillar depuis un an et demi. Après les grandes battues, une autre technique a été mise en place, comme le rapporte La Dépêche du Midi : "Une petite équipe composée de moins de dix personnes quadrille la zone depuis environ 9 h ce matin, tandis qu'une patrouille de la brigade de gendarmerie de Cagnac-les-Mines sécurise l'accès et éloigne les curieux." Tenue de camouflage et portions précises, la discrétion est le crédo des forces de l'ordre.
Des drônes de l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) avec caméras thermiques et multispectrales peuvent quant à eux repérer des émissions d'azote qu'on retrouve dans les corps décomposés ou des parcelles de terres remuées et des puits non répertoriés. Libération précise que ces appareils très sophistiqués sont les mêmes qui ont été utilisés pour exhumer les crimes de l'armée russe à Boutcha, en Ukraine.
De leurs côtés, les proches de Delphine née Aussaguel continuent de façon très active les recherches citoyennes. Dans l'attente d'une réponse depuis cette nuit de décembre 2020, ses amies et sa famille réclament que "la vérité éclate", notamment pour ses deux petits Louis et Elyah, à travers leur page Facebook très active.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.