L'opération, attendue de pied ferme par les proches de Delphine Jubillar, n'a pas eu lieu... pour le moment. En effet, ce lundi 14 mars 2022, des drônes suréquipés avaient pour mission de survoler la commune de Cagnac-les-Mines où vivait l'infirmière de 33 ans, disparue depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Cependant, d'après les informations de La Dépêche, "le vent d'autan a dissuadé les enquêteurs de les sortir". Une immense déception pour l'entourage de la maman de Louis et Elyah, qui attendent depuis des mois de retrouver le corps de l'épouse de Cédric Jubillar, actuellement incarcéré pour homicide par conjoint à Toulouse-Seysses.
Dans le Tarn où se trouve la maison du couple Jubillar, comme dans d'autres départements du Sud-Ouest, la météo s'est mis en alerte jaune "vent violent". Ces rafales sont modérées mais empêchent pour le moment les enquêteurs d'utiliser leurs drônes. Si la situation météorologique devrait s'améliorer à partir de mercredi, elles obligent les forces de l'ordre à republier un arrêté de "zone d'interdiction temporaire de survol" sur la commune.
L'opération, menée par les enquêteurs de la Section de recherche de Section de recherches de Toulouse, se compose de "drones de haute technologie, fournis par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCG)" qui sont "équipés de caméras thermiques et multispectrales capables repérer des endroits où la terre a été retournée" précise le quotidien. Aucune faille géologique qui compose la région et rend difficile les recherches ne devrait pouvoir résister à ces engins puissants.
Précédemment, d'importantes fouilles ont déjà eu lieu, en vain, par les autorités qui ont fait appel aux gendarmes et militaires. La zone d'une ferme située à 2km de l'habitation des Jubillar a fait l'objet de nombreuses recherches puisqu'elle a été citée par un codétenu de l'accusé et par sa compagne Séverine - qui a pris ses distances depuis -, comme lieu où serait enterrée le corps de sa femme. Une bâtisse qui a brûlé au printemps 2021, soit deux mois avant que Cédric Jubillar ne soit mis en détention.
Ce dernier, qui clame son innocence, a fait une cinquième demande de remise en liberté. Ses avocats s'insurgent du fait qu'il soit retenu depuis autant de mois sans preuve physique et solide sur la disparition de celle avec qui il s'est mariée et qui comptait divorcer de lui avant de disparaître mystérieusement une nuit de décembre.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.