Dennis Rodman risquait encore une fois la prison... et encore une fois le couperet est tombé à côté. S'il a du mal avec ses vieux démons, il doit bien aussi avoir un ange gardien.
Interpellée tard dans la soirée du 13 janvier 2018 à Newport Beach pour conduite en état d'ébriété et placée quelques heures en détention avec une alcoolémie trois fois supérieure à la limite autorisée, l'ancienne terreur des parquets de la NBA a réussi à s'éviter un séjour derrière les barreaux en passant un accord avec l'accusation.
Plaidant coupable de deux chefs d'inculpation de conduite sous influence, Rodman a seulement écopé de sursis, assorti d'une mise à l'épreuve de deux ans. S'il faillit durant ce laps de temps, sa peine de 90 jours de prison sera activée et, cette fois, vraisemblablement sans échappatoire possible : l'ex-coéquipier de Michael Jordan chez les Chicago Bulls faisait en effet déjà l'objet d'une mise à l'épreuve lors de son arrestation en janvier dernier, période probatoire qu'il avait été sommé de respecter pour avoir provoqué en 2016 un accident après avoir pris une bretelle d'autoroute à contresens, et ce, sans permis de conduire. Il s'était, à la suit de ce nouvel écart, vu infliger trente heures de travaux d'intérêt général.
Dennis Rodman, qui avait intégré un centre de désintoxication juste après le dernier incident en date pour combattre l'addiction qui le mine depuis de longues années, devra en outre suivre un programme de sensibilisation aux dangers de l'alcool pendant neuf mois. "Le tribunal a fait le bon choix, il a pris en compte les efforts faits par Dennis pour se soigner, a expliqué son avocat, Paul S. Meyer. Dennis a pris ses responsabilités dans le but d'être sobre et a fait de gros progrès. Il approche des 60 jours de sobriété, va à ses séances et aux réunions des Alcooliques anonymes, il aime bien la nouvelle version de lui-même."
"Je suis heureux d'être sobre et heureux de combattre mon addiction", écrivait-il sur Twitter le 17 février, alors qu'il atteignait le cap des trente jours de sobriété. Entre deux tweets sur la Corée du Nord et Kim Jong-Un, sa grande passion.