C'est cette médiatisation qui a poussé Diam's à songer au pire, se donner la mort. Alors qu'elle vient de donner une interview à Sept à huit, sur TF1, la semaine dernière, Diam's ne supporte déjà plus le buzz qui en est né et préfère s'éloigner des réseaux sociaux. Elle a laissé un message à ceux qui la soutiennent.
Ce ne sont pas ses fans à qui s'adresse Mélanie Georgiades mais à ses "soeurs" et "frères". La célébrité, la gloire, Diam's n'en veut plus. "Devenir célèbre à cause d'une sex-tape diffusée sur les réseaux sociaux ou pour s'être 'prostituée' avec des célébrités, je trouve ça très dangereux. Beaucoup de jeunes voient dans la gloire à n'importe quel prix le sommet de la réussite. C'est parfois le début de la fin", analysait-elle ainsi hier dans les colonnes de ELLE.
Après les avoir remerciés pour leurs milliers de messages de soutien, l'ex-rappeuse écrit sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter : "J'ai volontairement pris du recul avec les réseaux sociaux ces derniers temps et reviendrai quand le "tourbillon" sera passé. Je sais à quel point les gens peuvent être durs planqués derrière leurs écrans, on les voit polémiquer sur tout et n'importe quoi parfois même insulter les morts ou insulter tout le monde d'ailleurs..."
Un "tourbillon" qui n'est visiblement pas sans lui rappeler ses vieux démons : "J'en ai fait les frais dès mes tout premiers pas dans la lumière il y a plus de 15 ans de cela et jamais ça n'a cessé même une fois retournée dans l'ombre. C'est pourquoi j'ai voulu me protéger dès la sortie du livre et ne pas laisser le virtuel empiéter sur le réel." La jeune femme de 34 ans, visiblement épanouie et apaisée, maman de la jeune Maryam, âgée de 3 ans, et d'un petit Abraham dont le papa est son nouveau mari - dont elle préserve l'anonymat - précise vouloir avant tout protéger les siens. "Protéger ma petite vie, mes enfants et notre bonheur est primordial. Je pense que vous me comprendrez", peut-on lire.
Enfin, elle conclut : "En attendant de revenir tranquillement poster quelques messages sans pression ni enjeux je me fais une joie de lire vos lettres envoyées chez mon éditeur ou de vous rencontrer ici et là... C'est toujours des moments très forts pour moi." Avec une photo de son havre de paix, à une heure de Paris.