C'est une bien triste affaire dont le Haut-Vernet, hameau d'une commune des Alpes-de-Haute-Provence connaît depuis le 8 juillet dernier et la disparition d'Emile, 2 ans et demi. Le garçonnet n'a plus donné signe de vie depuis qu'il a été vu pour la dernière fois dans la pente menant au domicile de ses grands-parents qui le gardaient ce jour-là. Si pour l'instant, aucun détail n'a permis de retrouver le petit garçon et d'expliquer sa disparition, les autorités ont avancé et éliminé définitivement certaines pistes.
Gilles, habitant du Vernet, non loin du théâtre du drame, était l'invité de Touche pas à mon poste ce mercredi 13 septembre. Pour lui pas de doute, "l'enquête avance, ça va aller très vite." De quoi interloquer Cyril Hanouna et ses chroniqueurs, dont Gilles Verdez, spécialisé dans le fait divers : "C'est une bombe que vous nous avez lâchée." L'habitant du Vernet explique ses propos par "un effet de pyramide qui monte" provoqué par les auditions de tout le hameau : "Il y avait des gens présents, on les a interrogés et petit à petit, on les a éliminés parce qu'ils n'avaient rien à voir avec cette affaire." S'il n'est pas enquêteur ni devin, Gilles est persuadé d'une chose, "ce n'est pas quelqu'un d'extérieur" : "On ne peut pas accéder au Vernet sans se faire remarquer. [...] Je pense toujours qu'on peut retrouver le petit mais c'est un mystère."
Après avoir interrogé les habitants du village sans obtenir d'informations permettant d'expliquer la disparition d'Emile, les enquêteurs ont "ratissé large." Plusieurs hypothèses, aussi peu probables soient-elles, ont été examinées. L'enlèvement par un loup ou un rapace a même été mis sur le tapis. Récemment, une dalle s'était retrouvée au coeur de l'enquête, un sonar ayant permis de constater qu'elle sonnait creux et nécessitait donc d'être détruite pour vérifier ce qu'elle dissimulait.
Si tout le monde est inquiet quant à ce qui est arrivé au petit garçon, ce n'est rien comparé à la douleur que doivent ressentir les parents. Marie, la maman d'Emile, a d'ailleurs parlé très brièvement aux journalistes d'M6 devant la porte de chez elle, refusant de s'exprimer et traduisant l'effroi qu'elle et son compagnon doivent vivre ces dernières semaines : "Non non, franchement non. Si on estime que c'est nécessaire, on parle. Et sinon, non. [...] On vient vers vous si on en a envie."