Le 21 novembre, Cédric Jubillar (en prison depuis juin 2021) a été renvoyé devant la cour d'assises du Tarn pour être jugé sur le meurtre de Delphine Jubillar qui a eu lieu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Il continue de nier son implication dans la mort de sa femme mais voilà qu'à présent, l'affaire connaît un rebondissement.
Tout d'abord, une conversation téléphonique entre un détenu et sa mère pourrait tout changer. Le parquet général a demandé que des vérifications soient menées et une demande de supplément d'informations a été formulée. Si cela est accordé, des témoins pourront être entendus et cela pourrait reporter le procès aux assises de plusieurs mois.
L'audience devant la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Toulouse s'est déroulée ce jeudi 18 janvier et la justice rendra sa décision le 8 février prochain. Suspense donc...
Parmi les témoins qui pourraient être interrogés, il y a un homme qui a de sacrées convictions. Il a contacté les enquêteurs en décembre dernier mais l'enquête est terminée. Impossible donc d'approfondir son témoignage. Il en a pourtant des choses à dire... Comme le fait qu'une pelleteuse aurait disparu sur le chantier d'une maison à Cagnac-les-Mines - ville où a disparu Delphine Jubillar - comme le rapporte La Dépêche. Cet homme pense aussi que le corps de l'infirmière aurait été placé sous une dalle en béton dans cette habitation. Une méthodologie qui, comme le précise Midi Libre a été celle utilisée dans la mort d'Aurélie Vaquier. Son corps avait été retrouvé dans un sarcophage de béton le 7 avril 2021 à Bédarieux, dans l'Hérault. son ex-compagnon a été condamné à trente ans de réclusion criminelle par la Cour d'assises de l'Hérault pour son meurtre.
Pour le moment, le procès de Cédric Jubillar devrait avoir lieu vers la fin de l'année 2024 ou le début de l'année 2025. Ses avocats ont de leur côté déposé une nouvelle demande de remise en liberté, laquelle est en cours.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la fin définitive de son procès.