Earvin Ngapeth refait des siennes. Son procès pour l'agression d'un agent SNCF a été renvoyé au mois de février, mais la star du volley française retrouve la rubrique des faits divers.
Je demande pardon
Le bad boy du volley n'est donc pas près de se défaire de cette étiquette. C'est vendredi 6 novembre, vers 3h30, qu'Earvin Ngapeth (24 ans) aurait renversé trois piétons devant une boîte de nuit de Modène, au volant d'une Volkswagen noire. La fantasque star des Bleus aurait fait deux blessés légers et un autre, un homme de 41 ans, qui a été hospitalisé et se trouve toujours dans un état grave.
Après s'être présenté devant le parquet de Modène, qui l'a laissé en liberté durant l'enquête, Earvin Ngapeth a réagi dans un communiqué hier, le 10 novembre. "Bouleversé" et "vraiment désolé", il dit "assumer ses responsabilités", avant de faire son mea culpa. "Je demande pardon aux personnes impliquées, à leurs proches, au club, à mes coéquipiers, aux sponsors et aux supporteurs pour mon comportement", a-t-il déclaré, espérant que ses victimes soient rétablies au plus vite. S'il salue l'attitude contrite de son joueur, le club de Modène l'a suspendu en attendant les résultats de l'enquête.
Avec ce nouvel incident, Earvin Ngapeth ajoute une nouvelle ligne à un casier déjà bien rempli. La star des Bleus avait ainsi été expulsée de l'équipe lors du Mondial italien en 2010 pour "manquements à la discipline" après avoir insulté le sélectionneur de l'époque, Philippe Blain. En 2013, il avait également été impliqué dans une bagarre en boîte, qui lui avait valu trois mois de prison avec sursis, quelques mois après une amende pour conduite sans permis. Le 2 novembre, il était également attendu devant le tribunal correctionnel de Paris pour violences sur un contrôleur de la SNCF en juillet dernier, quelques jours après avoir été sacré champion du monde avec les Bleus et élu meilleur joueur de la compétition.