Exclusif - Elie Semoun lors du gala de l'Union des Artistes au Cirque d'Hiver à Paris le 19 novembre 2013© BestImage
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Avec ses personnages de Kevina, Mikeline et autre Toufik, Elie Semoun peut cacher sa peine derrière différents costumes. À 50 ans, le comédien ouvre son coeur à Paris Match pour dévoiler un peu plus de sa fragilité d'homme. Un homme qui a perdu son frère du sida en 2002, mort au même âge que leur mère, 37 ans.
Une année seulement séparait Elie Semoun de son frère cadet Laurent. Ils se ressemblaient physiquement, mais l'humoriste avoue être bien moins beau et beaucoup plus turbulent. Il a 11 ans quand leur mère décède brutalement et reste traumatisé par le fait que leur famille, pour les protéger, les a empêchés, son frère et lui, d'assister à l'enterrement. Cette épreuve les entraîne sur des chemins différents : Elie Semoun choisit l'humour, la célébrité, la séduction ; Laurent, l'introspection, la littérature, l'homosexualité. Le temps passant, ils se sont affirmés loin de l'autre, jusqu'à ce qu'une autre terrible nouvelle les rapproche : l'annonce de la maladie.
"Le jour où il nous a réunis chez lui, je me suis encore accroché à l'humour comme à une bouée. 'Voilà, ce que je vais vous annoncer n'est pas très gai...' - Ah, c'est marrant pas très gai pour un gay !' Mais j'ai fondu en larmes juste après." Son frère sera hospitalisé six mois à l'hôpital Saint-Antoine et Elie Semoun est allé le voir tous les jours, le poussant à écrire un roman, lui qui était si doué. Il ne savait pas seulement écrire, il savait écouter aussi, ''sûrement plus que je ne l'ai jamais fait".
Le livre, c'est Elie Semoun qui l'a écrit, Je grandirai plus tard. Dans les pages de cet ouvrage autobiographique, il se raconte comme jamais et parle de son frère avec émotion : "Vu sa finesse, son intelligence, sa culture, j'avais l'impression d'être un imposteur, explique-t-il. Il bossait au rayon livres de la Fnac, je me disais : 'Qu'est-ce qu'il fout là ?' Un mec si brillant, si beau. Je pense que ma célébrité l'a écrasé. J'ai la même sensation avec mon fils."
Dans ces pages, le chroniqueur de Jusqu'ici tout va bien (déprogrammée dès janvier) taclait par ailleurs Franck Dubosc, déplorant que son collègue ne lui ait pas donné de coup de main au cinéma, alors que lui-même l'avait fait tourner dans ses Petites Annonces. Franck Dubosc a rétorqué à Télé Loisirs : "Elie Semoun m'a fait lire le livre avant pour savoir si j'acceptais la publication ou si j'allais lui faire un procès ! J'ai accepté car il m'en avait déjà parlé, il n'y a rien de méchant là-dedans. Son grand regret, je le sais, c'est qu'il voulait jouer dans Camping. Mais ça n'est pas moi qui décide du casting !"
Une année seulement séparait Elie Semoun de son frère cadet Laurent. Ils se ressemblaient physiquement, mais l'humoriste avoue être bien moins beau et beaucoup plus turbulent. Il a 11 ans quand leur mère décède brutalement et reste traumatisé par le fait que leur famille, pour les protéger, les a empêchés, son frère et lui, d'assister à l'enterrement. Cette épreuve les entraîne sur des chemins différents : Elie Semoun choisit l'humour, la célébrité, la séduction ; Laurent, l'introspection, la littérature, l'homosexualité. Le temps passant, ils se sont affirmés loin de l'autre, jusqu'à ce qu'une autre terrible nouvelle les rapproche : l'annonce de la maladie.
"Le jour où il nous a réunis chez lui, je me suis encore accroché à l'humour comme à une bouée. 'Voilà, ce que je vais vous annoncer n'est pas très gai...' - Ah, c'est marrant pas très gai pour un gay !' Mais j'ai fondu en larmes juste après." Son frère sera hospitalisé six mois à l'hôpital Saint-Antoine et Elie Semoun est allé le voir tous les jours, le poussant à écrire un roman, lui qui était si doué. Il ne savait pas seulement écrire, il savait écouter aussi, ''sûrement plus que je ne l'ai jamais fait".
Le livre, c'est Elie Semoun qui l'a écrit, Je grandirai plus tard. Dans les pages de cet ouvrage autobiographique, il se raconte comme jamais et parle de son frère avec émotion : "Vu sa finesse, son intelligence, sa culture, j'avais l'impression d'être un imposteur, explique-t-il. Il bossait au rayon livres de la Fnac, je me disais : 'Qu'est-ce qu'il fout là ?' Un mec si brillant, si beau. Je pense que ma célébrité l'a écrasé. J'ai la même sensation avec mon fils."
Dans ces pages, le chroniqueur de Jusqu'ici tout va bien (déprogrammée dès janvier) taclait par ailleurs Franck Dubosc, déplorant que son collègue ne lui ait pas donné de coup de main au cinéma, alors que lui-même l'avait fait tourner dans ses Petites Annonces. Franck Dubosc a rétorqué à Télé Loisirs : "Elie Semoun m'a fait lire le livre avant pour savoir si j'acceptais la publication ou si j'allais lui faire un procès ! J'ai accepté car il m'en avait déjà parlé, il n'y a rien de méchant là-dedans. Son grand regret, je le sais, c'est qu'il voulait jouer dans Camping. Mais ça n'est pas moi qui décide du casting !"
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine "Paris Match" du 12 décembre