L'état de santé de la reine Elizabeth est au coeur de toutes les interrogations depuis quelques mois... Après avoir été brièvement hospitalisée à Londres en octobre dernier, pour une raison étouffée par Buckingham, la souveraine de 95 ans a limité au maximum ses sorties officielles, se contentant de tâches administratives, de quelques visioconférences et audiences en comité restreint depuis son château de Windsor. C'est visiblement affaiblie qu'elle a pris part à l'hommage organisé à Westminster mardi, pour son défunt mari le prince Philip. Une venue confirmée par le palais au dernier moment.
Il n'y pas que la présence du décrié prince Andrew à son côté qui a suscité des interrogations mardi : c'est protégée des photographes et des caméras qu'Elizabeth est arrivée et repartie de Westminster, comme si l'on voulait éviter de la montrer en mouvement... Si Buckingham se veut plutôt optimiste dans ses rares communiqués évoquant la santé d'Elizabeth II, la reine a elle-même confié - avec une pointe de dérision - être limitée dans ses mouvements au détour d'une audience à Windsor. Les tabloïds rapportent outre-Manche qu'elle ne peut plus promener elle-même ses chers corgis, comme elle le faisait tous les jours. De plus, on n'a plus vu cette cavalière émérite se balader à poney dans le parc de Windsor depuis des mois. Autant d'indices qui ne manquent pas d'inquiéter.
Elle n'en dit trop rien publiquement, mais la garde rapprochée de la reine ferait tout pour la soulager le plus possible. Si l'on en croit la biographe de la souveraine, Ingrid Seward, citée par le magazine Gala du 31 mars 2022, un ascenseur aurait même récemment été installé à Craigowan Lodge, l'un des refuges de la reine situé sur son domaine de Balmoral. Un ajout effectué avant les traditionnels congés d'été d'Elizabeth en Ecosse, qui aurait coûté près de 25 000 euros.
Uniquement entourée de ses plus proches conseillers depuis le début de la pandémie, à commencer par son secrétaire privé Edward Young, la reine est également surveillée de près par une équipe complète d'une quinzaine de médecins (gynécologue, ophtalmologue, dentiste, chirurgien...) menée par Huw Thomas, un gastro-entérologue réputé. Nos confrères précisent même qu'un médecin légiste a d'ores et déjà été choisi pour effectuer l'autopsie de la reine après son décès... Une précision macabre mais peu surprenante, quand on sait que le protocole funéraire est déjà prêt à la minute et au détail près et ce, depuis des années. Un plan d'action baptisé Operation London Bridge.
Le palais est peut-être extra prévoyant, mais nous en sommes là pour autant. Rappelons qu'Elizabeth a réitéré en début d'année sa promesse, faite au tout début de son règne il y a 70 ans, de servir le Royaume-Uni et les pays du Commonwealth jusqu'à son dernier souffle. Mais, en aura-t-elle suffisamment du souffle, pour prendre part aux grandes célébrations prévues début juin pour son jubilé de platine ? Rien n'est moins sûr.