Entre scandale et triomphe attendu, la reine Elizabeth II avait de quoi faire la moue, mais également de quoi sourire au prestigieux rendez-vous hippique Bristish Champions Day à Ascot. Présente samedi 15 octobre pour assister aux courses en compagnie de son fils le prince Andrew, duc d'York, la monarque a dû se régaler de la victoire éblouissante de son favori : le magnifique Frankel, monté par le jockey Tom Queally, a assis sa légende de plus grand cheval au monde et l'un des meilleurs des soixante dernières années - selon les critères mathématiques de l'organisme Timeform, créé en 1948, qui a déjà porté aux nues Sea Bird II, Brigadier Gerard et Tudor Minstrel - en dominant sans conteste la course Reine Elizabeth II, dotée d'un million de livres.
Vainqueur de la course phare devant son rival habituel Excelebration et invaincu en neuf sorties, Frankel, propriété de Sir Henry Cecil, a inspiré à son jockey Tom Queally des mots qui ne trompent pas : "Il est suffisamment grand pour ne pas doubler les chevaux qui sont devant lui tant que je ne lui dis pas d'y aller. Et quand je lui ai dit d'y aller, il est devenu complètement électrique. C'est le cheval d'une vie, pour le public, sans parler du jockey. C'est difficile de décrire ce qu'il représente pour moi. J'ai une chance absolument incroyable." Une chance et un bonheur qui lui ont permis d'oublier un peu le scandale des cravaches...
Christophe Soumillon furieux...
Cette semaine, les nouvelles règles imposées à la hâte aux jockeys concernant l'usage des cravaches (5 coups maximum dans la dernière ligne droite) ont suscité une véritable levée de boucliers, et le débat s'est encore un peu plus attisé ce week-end avec l'amende infligée au jockey français Christophe Soumillon. L'époux de l'ex-Miss France Sophie Thalmann, victorieux à Ascot sur Cirrus des Aigles dans la course Quipco Champions, a écopé d'une amende de 55 000 livres sterling (63 000 euros environ) pour avoir cravaché une fois de trop. Un sixième coup dans la ligne droite victorieuse qui lui coûte sa part dans la récompense de 737 230 livres (840 000 euros) et lui vaut cinq jours de suspension. "C'est sans queue ni tête. Nous sommes des gens civilisés, nous sommes en 2011, pas en 1800", s'est insurgé le Français, menaçant d'un recours, après la course et la décision de le pénaliser. De fait, l'éventualité d'une grève des jockeys menace, alors qu'un comité de leurs représentants doit rencontrer les instances de la discipline.
Ronnie Wood et sa blonde, encore une !
Dans un registre plus léger, un coup d'oeil en direction de la foule des beautiful people présents à Ascot samedi 15 octobre permettait de repérer un certain Ronnie Wood. Et là, surprise : à peine a-t-on appris sa rupture d'avec la jeune et jolie Ana Araujo que le Rolling Stone, venu - a priori - en célibataire au mariage de Paul McCartney et Nancy Shevell quelques jours auparavant, s'affichait sur les pelouses du Berkshire avec une belle blonde à son bras, comme l'ont observé nos confrère britanniques du Daily Mail. Divorcé de son épouse Jo, le rockeur de 64 ans, qui avait déjà amené une ex-jeune conquête à Ascot (Ekaterina Ivanova, en 2009), ne perd pas de temps et a passé toute la journée avec la charmante créature, de loin sa cadette, à laquelle il a enseigné sa science du turf.
Ronnie Wood, décidément, ne se prive d'aucun plaisir : la semaine dernière, il a déboursé 13 000 livres (15 000 euros), ex aequo avec Sir David Tang, pour gagner le droit de dîner avec Scarlett Johansson lors d'une soirée caritative !