Roman Polanski, Emmanuelle Seigner, Melissa Mathison et Harrison Ford à Paris pour la promotion du film Frantic le 21 janvier 1993© BestImage
La suite après la publicité
Distant Lover est l'album qui signe le retour musical d'Emmanuelle Seigner dans les bacs dès le 30 mars. La chanteuse et actrice de La Vénus à la fourrure a choisi de faire un disque en anglais et rock qui correspond selon elle mieux à son caractère, plus sauvage et fou que le "lisse et sucré" précédent album. C'est ainsi qu'elle parle à Paris Match de sa nouvelle oeuvre, revenant également sur son parcours, et notamment sur le tournage de Frantic avec Harrison Ford il y a vingt-six ans.
Emmanuelle Seigner n'a pas la langue dans sa poche, la femme du cinéaste Roman Polanski dit haut et fort ce qu'elle pense, et tant pis si elle ne fait pas l'unanimité. Ce qu'elle veut, c'est profiter de la vie puisque personne n'est éternel et parce que tout peut basculer subitement. Elle s'en souvient bien avec l'arrestation ultramédiatisée en 2009 du réalisateur franco-polonais, père de ses deux enfants, Morgane (née en 1993 et qui suit d'ailleurs ses traces en étudiant le théâtre) et Elvis (né en 1998).
Femme épanouie à 47 ans, Emmanuelle Seigner a commencé sa carrière très tôt. À 14 ans, elle débute en tant que mannequin, à 17 ans, elle rencontre Jean-Luc Godard qui la fait tourner dans Détective, puis vient Frantic en 1988 avec Roman Polanski. Elle y joue le rôle de Michelle face à Harrison Ford. Elle se souvient d'ailleurs du tournage et de ce que lui a dit la star américaine : "À 19 ans, j'étais juste une petite conne qui tournait avec Harrison Ford dans un film produit par la Warner et gagnait 1 million de francs. À l'époque, pour une gamine qui n'avait rien fait, c'était beau. Et moi, j'étais là à me plaindre comme une insupportable petite Française parce que j'attendais trop. Un jour, Harrison Ford m'a prise entre quatre yeux et m'a dit : 'Tu es payée pour attendre !' Ça m'a calmée. Cette phrase est toujours restée."
Rester les pieds sur terre, cela ne signifie pas faire comme les autres. Emmanuelle Seigner revendique l'envie de faire ce qui lui plaît. Ainsi, elle a choisi de porter à Cannes en 2013 cette robe signée Alexandre Vauthier, qui en dévoilait beaucoup. Et même si elle a avoué dans Grazia qu'elle n'en menait pas large, c'était sa façon de dire : "Je suis à poil, mais moi, je ne porte pas de bijou !", précise-t-elle dans Paris Match. Elle refuse d'être une belle plante chargée de porter des colliers, même si on lui propose "10 000 pour le collier, 15 000 pour les boucles d'oreilles". Les campagnes de mode qu'elle a pu faire sont avant tout des histoires artistiques, et même si elle admet être bien payée pour cela, elle ne veut pas devenir un produit de consommation.
Pour son soutien pour Nicolas Sarkozy, c'est la même chose, Emmanuelle Seigner ne regrette pas de l'avoir rendu public : "C'est quelqu'un que j'aime beaucoup, ainsi que Carla. J'assume complètement." Comme ne pas vouloir faire des "trucs bizarres", Botox et autres liftings : "Je préfère être abîmée qu'avoir une tête d'alien."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Paris Match du 13 mars
Emmanuelle Seigner n'a pas la langue dans sa poche, la femme du cinéaste Roman Polanski dit haut et fort ce qu'elle pense, et tant pis si elle ne fait pas l'unanimité. Ce qu'elle veut, c'est profiter de la vie puisque personne n'est éternel et parce que tout peut basculer subitement. Elle s'en souvient bien avec l'arrestation ultramédiatisée en 2009 du réalisateur franco-polonais, père de ses deux enfants, Morgane (née en 1993 et qui suit d'ailleurs ses traces en étudiant le théâtre) et Elvis (né en 1998).
Femme épanouie à 47 ans, Emmanuelle Seigner a commencé sa carrière très tôt. À 14 ans, elle débute en tant que mannequin, à 17 ans, elle rencontre Jean-Luc Godard qui la fait tourner dans Détective, puis vient Frantic en 1988 avec Roman Polanski. Elle y joue le rôle de Michelle face à Harrison Ford. Elle se souvient d'ailleurs du tournage et de ce que lui a dit la star américaine : "À 19 ans, j'étais juste une petite conne qui tournait avec Harrison Ford dans un film produit par la Warner et gagnait 1 million de francs. À l'époque, pour une gamine qui n'avait rien fait, c'était beau. Et moi, j'étais là à me plaindre comme une insupportable petite Française parce que j'attendais trop. Un jour, Harrison Ford m'a prise entre quatre yeux et m'a dit : 'Tu es payée pour attendre !' Ça m'a calmée. Cette phrase est toujours restée."
Rester les pieds sur terre, cela ne signifie pas faire comme les autres. Emmanuelle Seigner revendique l'envie de faire ce qui lui plaît. Ainsi, elle a choisi de porter à Cannes en 2013 cette robe signée Alexandre Vauthier, qui en dévoilait beaucoup. Et même si elle a avoué dans Grazia qu'elle n'en menait pas large, c'était sa façon de dire : "Je suis à poil, mais moi, je ne porte pas de bijou !", précise-t-elle dans Paris Match. Elle refuse d'être une belle plante chargée de porter des colliers, même si on lui propose "10 000 pour le collier, 15 000 pour les boucles d'oreilles". Les campagnes de mode qu'elle a pu faire sont avant tout des histoires artistiques, et même si elle admet être bien payée pour cela, elle ne veut pas devenir un produit de consommation.
Pour son soutien pour Nicolas Sarkozy, c'est la même chose, Emmanuelle Seigner ne regrette pas de l'avoir rendu public : "C'est quelqu'un que j'aime beaucoup, ainsi que Carla. J'assume complètement." Comme ne pas vouloir faire des "trucs bizarres", Botox et autres liftings : "Je préfère être abîmée qu'avoir une tête d'alien."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Paris Match du 13 mars